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Lexique

1 2 3 … 11

Amalgames dentaires et métaux lourds

Un amalgame dentaire contient :

  • Mercure : hautement toxique pour le corps et la psyché
  • Argent : transforme les sécrétions des muqueuses, perturbe les échanges cellulaires, perturbe la fonction rénale, hypersensibilise les organes, induit toutes sortes de douleurs dans les articulations…
  • Etain : perturbation intestinale avec douleurs, diarrhée, amaigrissement, disfonctionnement de la libido, faiblesse pulmonaire et bronchique
    • Selon l’intoxication, peuvent apparaître des tremblements, de la fièvre, divers sensations désagréables comme des douleurs, des brûlures, des sensations de vide, de faiblesse…
  • Le cuivre : douleurs abdominales, spasmes, convulsion, diarrhées, perturbation de la gestion thermique, sensation de froid, vertiges, troubles thoraciques, perturbation du pouls, spasmes musculaires….

Selon les fabricants, des additifs peuvent être ajoutés pour modifier certaines propriétés du mélange de base :

  • Sel de platine : Troubles et maladies de la Platinose – d’ordre allergique, respiratoire (asthme), dermatologique (eczéma) et digestif avec des instabilités psychosomatique, avec douleurs diverses et perturbation du cycle menstruel , etc.
  • Indium produisant un champ perturbateur dans la bouche et le cerveau – peut devenir nocif voire « toxique » pour les organes internes tel que le foie, les reins…
  • Zirconium (faible toxicité)
  • Fluor absorbé régulièrement : entraîne ostéoporose, caries dentaires, altére les reins, endommage les os, s’attaque aux nerfs et aux muscles, déstabilise la flore intestinale.
  • Zinc – cytotoxique : cause de la perte de la sensibilité, de l’odorat et du goût, induit les difficultés à la cicatrisation, des crampes d’estomac, la perte de l’appétit, des nausées, des vomissements et de l’anémie, peut endommager les processus protéiques, voire rendre malade le pancréas…

Caractéristiques de l’amalgame :

  • est poreux
  • s’oxyde
  • produit une charge électromagnétique
  • est chimiquement instable
  • est instable au niveau de sa densité, de son volume
  • Le mercure est, à des doses variables, constamment libéré
  • est corrosif et il s’érode
  • A chaque manipulation mécanique quelles soient de l’ordre de la mastication, de l’intervention d’un dentiste ou autre, il y a perte de microparticules de matière
  • Les générations anciennes d’amalgame furent fragiles au niveau du duo étain + mercure. Dans les nouvelles générations, se serait le duo cuivre + argent qui serait plus sensible, mais aussi plus lentement sensible que le duo argent + mercure.
Mercure dans le corps

Dans la mesure des connaissances scientifiques actuelles, il est démontré que le mercure sous forme métallique, ionique et/ou particulaire se libère des amalgames dentaires pour infiltrer la circulation sanguine par les globules rouges ainsi que toutes les parties du corps mais qu’il a un tropisme préférentiel pour les reins. Il traverse aussi la barrière hémato-encéphalique, puis jours après jours, il est stocké dans le cerveau et dans les reins, en rapport proportionnel direct avec la quantité (poids, surface, âge, etc.) des amalgames posés, sans oublier qu’il se concentre très volontiers dans le placenta et le fœtus.

Le lait de la femme portant des amalgames dentaires est aussi contaminé, le nourrisson reçoit donc quotidiennement sa ration de métaux lourds qui sont probablement le point de départ de pathologies inexpliquées, subites, insidieuses dans lesquelles la médecine moderne ne peut que constater son impuissance.

Suite à l’action chimique et thermique de l’environnement buccal et par suite de l’action mécanique due à la mastication des aliments, le mercure est libéré sous forme de vapeur et sous forme de particule en restant lié à d’autres métaux avec lesquels il fut mêlé. Les vapeurs qui se libèrent, durant plusieurs années, sont réabsorbées par la respiration et sont retrouvées dans les poumons, le sang puis tout le corps.

On peut constater la présence de mercure dans les organes suivants du corps humain

  • Dent : la pulpe, la dentine
  • Gencives
  • Salive : mercure sous forme ionique, mercure particule lié à d’autres métaux ainsi que le mercure métal
  • Muqueuse buccale
  • Graisses
  • Le sang : selon la forme chimique du mercure, sa concentration dans le sang sera différente et variable.
  • Sérum et le plasma : corrélation entre nombre de « plombage dentaire » et taux de mercure dans le plasma et le sérum
  • Cellules : les lysosomes s’emplissent de mercure.
  • Système nerveux : barrière hémato-encéphalique et cerveau
  • Placenta, fÅ“tus, lait maternel
  • Reins et urine
  • Poumons

Implants en titane et toxicité

Réactivité du titane des implants dentaires

Le titane des implants dentaires est soumis à des contraintes bien spécifiques. Loin du matériau parfaitement inerte qu’on nous présente, le titane réagit au contact de la salive par des phénomènes de corrosion. La salive se comporte en électrolyte générateur de courants galvaniques ou électrogalvanisme buccal (micro-courants électriques), augmentés par la présence d’autres métaux et d’amalgames au mercure. La corrosion est d’autant plus importante que le titane est allié à d’autres métaux, dont l’aluminium, qui favorisent les phénomènes d’oxydation et l’effet pile électrique. La polarisation de surface de l’implant, due à la corrosion de l’alliage en titane, crée un stress oxydatif conduisant à la destruction des cellules chargées de former l’os.

Toxicité et dangers du titane

Libérées par usure et corrosion de la prothèse articulaire, les particules de titane sont toxiques pour les cellules osseuses. Absorbées par celles-ci, les particules provoquent la nécrose des cellules chargées de construire l’os (ostéoblastes), tandis que les cellules chargées de la résorption osseuse s’emballent (ostéoclastes). À terme, les particules de titane sont responsables d’une destruction osseuse telle qu’elle conduit à la perte du dispositif prothétique par ostéolyse aseptique.

Attention : le titane ne doit surtout pas être employé pour réaliser des couronnes en métal (couronnes coulées). L’attrition ou usure mécanique due à la mastication libèrerait des particules de titane toxiques comme c’est le cas entre les surfaces articulaires d’une prothèse de hanche.

Perturbations générées par le titane des implants dentaires

Au plan général, le galvanisme produit des champs perturbateurs du biomagnétisme humain. Les implants pourraient se comporter comme des aiguilles d’acupuncture fichées à demeure dans l’os. De plus, les particules de titane libérées diffusent via la circulation sanguine dans tout l’organisme, participant à l’intoxication aux métaux lourds avec une implication possible dans des pathologies diverses : syndrome de fatigue chronique, sclérose en plaque, Alzheimer, arthrite rhumatoïde, sclérose latérale amyotrophique…

Analyse médicale


HEMOGRAMME

L’hémogramme, aussi appelé numération et formule sanguine (NFS), formule sanguine complète (FSC), ou examen hématologique complet (hémato complet), est l’analyse quantitative (numération) et qualitative (formule) des éléments figurés du sang : hématies (globules rouges ou érythrocytes), leucocytes (globules blancs) et thrombocytes (plaquettes). L’hémogramme varient physiologiquement en fonction du sexe, de l’âge et de l’ethnie.

  • Hématies ou Érythrocytes : Homme : 4,5 à 6 T/L – Femme : 4 à 5,4 T/L
  • Hémoglobine : Homme : 13 à 17 g/dL – Femme : 12 à 16 g/dL – Nouveau-né : 13,5 à 20 g/dL1
  • Hématocrite : Homme : 40 à 54 % – Femme : 36 à 47 %
  • V.G.M (volume globulaire moyen) : 82 à 98 fL (femtolitres ou μm³)
  • T.C.M.H (teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine) : 27 à 32 pg
  • C.C.M.H (concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine) : 320 à 360 g·L-1, soit 32 à 36 g/100 mL
  • I.D.C
  • I.D.R (Indice de distribution des globules rouges) : 11 à 15%
  • Réticulocytes : 20 à 120 G/L

L’analyse des constantes érythrocytaires— VGM, CCMH et TCMH — peut être un indicateur d’anémie.
VGM α Hématocrite / Érythrocyte : donne le volume moyen d’un érythrocyte (un VGM supérieur à 100 fl chez l’adulte signe une macrocytose ; s’il est associé à une anémie celle-ci est qualifiée d’anémie macrocytaire ; un VGM inférieur à 85 fl traduit une microcytose, et, en cas d’anémie associée, on parle d’anémie microcytaire ; un VGM supérieur à 120 fL fait suspecter une mégaloblastose (qui ne peut s’affirmer qu’au myélogramme), en cas d’anémie associée on parle d’anémie mégaloblastique.
CCMH α Hémoglobine / Hématocrite : donne la concentration d’hémoglobine dans les érythrocytes en moyenne. Une valeur inférieure à 32 signe une hypochromie ; en cas d’anémie associée on parle d’anémie hypochrome. Une valeur supérieure à 36 marque une erreur de mesure, car cette valeur serait incompatible avec la vie de l’érythrocyte) ;
TCMH α Hémoglobine / Érythrocyte : donne la masse moyenne d’hémoglobine dans un érythrocyte.
L’indice de distribution des globules rouges (IDR) mesure l’anisocytose, la variabilité de taille des globules rouges. Il correspond au coefficient de variation du volume des hématies exprimé en pourcentage.
Les réticulocytes sont de très jeunes hématies, qui viennent de quitter la moelle pour le sang. Le compte des réticulocytes est important à analyser et devrait faire partie de tout hémogramme : une élévation importante des réticulocytes signe une régénération ou une hémolyse, alors qu’une baisse des réticulocytes signe une anémie arégénérative, traduisant une non production médullaire.


FORMULE SANGUINE : % et numération des lignées blanches

  • Leucocytes (globules blancs)
  • Granulocytes (ou polynucléaires) neutrophiles : 45 à 70 % – 1700 à 7500 /µl, soit 1.7 à 7.5 G/l
  • Granulocytes éosinophiles : 1 à 3 % – 40 à 300 /µl – (doit être inférieur à 0,5 G/l)
  • Granulocytes basophiles : < 50 /µl ; (doit être inférieur à 0,2 G/l)
  • Lymphocytes : 20 à 40 % – 1000 à 4000 /µl, soit 1 à 4 G/l
  • Monocytes : 3 à 7 % – 200 à 1000 /µl, soit 0.2 à 1 G/l

NUMERATION DES PLAQUETTES

  • Thrombocytes (plaquettes) : 150 000 à 400 000 /μl, soit 150 à 400 G/l
  • VMP (Volume moyen plaquettaire) : 7 0 à 12 0 fL (femtolitres ou μm³)

Le Frottis sanguin permet de dépister des anomalies de forme :
•  des érythrocytes : on dépiste ainsi les sphérocytoses, les schizocytes, la présence de rouleaux, les réticulocytes, etc.
•  des leucocytes : on dépiste ainsi l’anomalie de Pelger-Huet, les “virocytesâ€, etc.des thrombocytes : On observe ainsi les variations de l’aspect des thrombocytes, etc.
•  de découvrir des parasites sanguins, en particulier les divers Plasmodium, agents du paludisme, ou Borrelia recurrens.
Les variations de coloration de l’hématie (les hématies normales examinées après coloration usuelle ont un aspect rosé prononcé et un aspect pâle de l’hématie est noté en cas de défaut de synthèse de l’hémoglobine (hypochromie) ainsi que les inclusions intraérythocytaires permettent aussi un dépistage fiable.
Seuls le nombre de globules rouges, le nombre de globules blancs, le taux d’hémoglobine et l’hématocrite sont mesurés à l’hémogramme.


CREATININE

La créatinine (du grec kreas : chair) est un produit de dégradation du phosphate de créatine et de déshydratation de la créatine (qui se déshydrate spontanément dans les cellules musculaires) dans le muscle. Ce dernier sera éliminé dans l’urine. Le taux sanguin de créatinine dépend de la capacité d’élimination du rein et de la masse musculaire ; son évaluation donne une indication de la capacité de filtration rénale.

La clairance rénale de la créatinine relative à la surface corporelle de référence (1,73 m2) est de 1,5 à 2,3 mL/s ou 90 à 140 mL/min.

DFG (Débit de filtration glomérulaire)

Le débit de filtration glomérulaire (DFG) est le volume de liquide filtré par le rein par unité de temps. C’est une valeur qui permet de quantifier l’activité du rein. Le DFG est classiquement estimé par la créatinine sérique, le calcul de la clairance de la créatinine à partir de la récolte des urines de 24 heures ou par la formule de Cockcroft.
Chez une personne de type caucasien ayant une pression artérielle normale, le DFG est d’au moins 90 mL/min/1,73m2 et doit être multiplié par 1,15 chez les personnes de type africain. Le DFG diminue avec l’âge et à la suite de certaines maladies du rein. On déclare une diminution du DFG entre 60-89 et une insuffisance rénale terminale lorsque DFG < 15.
Les formules MDRD et CKD-EPI (Chronic Kidney Disease-Epidemiology Collaboration) ont une fiabilité équivalente.

Niveau 1 : ≥ 90 mL/min/1.73m2 , DFG normal ou augmenté ;
Niveau 2 : 60-89 mL/min/1.73m2, DFG légèrement diminué ;
Niveau 3 : 30-59 mL/min/1.73m2, insuffisance rénale chronique modérée ;
Niveau 4 : 15-29 mL/min/1.73m2, insuffisance rénale chronique sévère ;
Niveau 5 : < 15 mL/min/1.73m2, insuffisance rénale chronique terminale.
On définit en général l’insuffisance rénale chronique pour un débit de filtration glomérulaire inférieur à 60 mL/min. On effectuera une dialyse ou, si possible, une transplantation rénale, si le DFG est inférieur à 10 ou 15 mL/min.

Le débit de filtration glomérulaire est directement corrélé au nombre de néphrons qui restent dans les reins : il en existe au départ environ un million par rein, leur diminution est physiologique au fur et à mesure des années, mais leur destruction accélérée est pathologique, elle provoque l’insuffisance rénale qui elle-même entraîne un cercle vicieux accélérant encore plus la destruction des néphrons, et donc la défaillance rénale.

ACIDE URIQUE

L’acide urique est issu de la dégradation de molécules azotées, appelées purines (propres à l’organisme) ou provenant de l’alimentation. Ces dernières sont essentielles au renouvellement de l’ADN et de l’ARN des cellules mortes. On en trouve beaucoup dans la bière et les crustacés. L’acide urique de dissout généralement dans le sang et est éliminée par les reins dans les urines. Seulement, il arrive que l’organisme produise de l’acide urique en excès ou ne parvienne pas à l’éliminer correctement. Un taux élevé d’acide urique dans le sang peut être à l’origine d’une goutte (quand le patient souffre de douleurs articulaires au niveau du gros orteil, là où débutent les crises de goutte). Cet examen peut aussi être demandé en cas de dysfonctionnement rénal, de calculs rénaux, de grossesse et chez les personnes en surpoids (ou celles ayant un régime alimentaire riche en purines).

mg/lµmol/l
Nouveau-né
Enfant
Femme
Homme
20 – 35
20 – 50
25 – 60
35 – 70
120 – 210
120 – 300
150 – 360
210 – 420

Dosage urinaire de l’acide urique – Résultats normaux : 400 à 800 mg/24 h soit 2,4-4,8mmol/24 h

• VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en fonction de l’âge (les valeurs sont plus faibles chez les enfants (- 20 %) ;
du sexe : les valeurs sont plus faibles chez les femmes (-20 %)) ; d’une grossesse (le taux diminue (- 25 %) jusqu’au 6e mois) ; du poids : le taux augmente chez les personnes obèses.
TAUX D’ACIDE URIQUE ELEVE DANS LE SANG > 70 mg/L  (hyper-uricémie)
• L’hyper-uricémie liée à une augmentation de la production d’acide urique provoquée par une goutte juvénile ; Un régime anormalement riche en purines (bière, crustacés, poissons gras, abats de veau, pois, haricots secs..) ; Une hémopathie ; Un cancer ; Un psoriasis ; Des traitements cytolytiques ; L’ alcoolisme ; Une hypoxie ; Une glycogénose.
• L’hyper-uricémie liée à une diminution de l’excrétion d’acide urique provoquée par : Une insuffisance rénale chronique ; Un état de déshydratation ; Un diabète insipide ; Une acidocétose diabétique ; Un jeûne prolongé ; Une hyperlactacidémie (alcool, hypoxie) ; Des médicaments : diurétiques, salicyclés, furosémide, chrolothiazide, pyrazinamide, éthambutol, acide nicotinique, lévadopa, indométacine, cyclosporine A, bêtabloquants, théophylline.
TAUX D’ACIDE URIQUE BAS DANS LE SANG < 25 mg/L  (hypo-uricémie)
• Taux bas d’acide urique, signe D’une insuffisance hépatique sévère avec diminution de la synthèse d’acide urique ; D’une augmentation importante de l’élimination urinaire lors des tumeurs ( cancers pulmonaires), des lymphomes hodgkiniens et du syndrome de Fanconi ; D’une sécrétion inappropriée d’ hormone antidiurétique ; De la prise de médicaments hypo-uricémiants (allopurinol, produits iodés, anti-vitamines K, phénylbutazone).
TAUX D’ACIDE URIQUE ELEVE DANS LES URINES
• Taux élevé d’acide urique, signe d’une leucémie myeloïde chronique, d’un lymphosarcome, myélome, ou d’une polyglobulie ; De la maladie de Wilson ; De certaines tumeurs (cancer pulmonaire) ; Du syndrome de Fanconi.
• Taux bas d’acide urique, signe d’une goutte ; D’une glomérulonéphrite chronique ; D’une collagénose ; D’une glomérulonéphrite


GLUCOSE

Le glucose est le principal aliment énergétique des cellules. Son taux dans le sang est régulé en fonction de nos besoins. Son taux dans le sang (glycémie) est régulé grâce au couple insuline-glucagon. Un taux anormal de glucose (bas ou élevé) peut être lié à un diabète.
Le dosage du glucose est demandé en présence de symptômes évocateurs d’une hyperglycémie ou d’une hypoglycémie.

A jeun : 0,70-1,05 g/L soit 3,9-5,8 mmol/L
Hyperglycémie – glycémie à jeun > à 1,20 g/L (> à 7 mmol/L) et par une glycémie 2 heures après le repas > à 1,80 g/L (supérieure à 10 mmol/L).
Hypoglycémie – glycémie à jeun < à 0,50 g/L (< à 2,7 mmol/L)
Glucose présent dans les urines – glycémie >10 mmol/L, soit 1,8 g/L

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES – augmentation après une prise d’alcool et chez les fumeurs (augmentation de 10 à 40 %) ; lors d’un stress, lors d’une surcharge pondérale et après un repas // diminution chez le nouveau-né (les taux sont 20 % plus faibles que ceux de la mère) ; après un effort prolongé ou un jeûne ; pendant la grossesse (la diminution est progressive jusqu’à la 18eme semaine).
• Taux de glucose élevé dans le sang (hyperglycémie), signe d’un diabète sucré ( diabète de type I, diabète de type II) ; d’un diabète sucrée secondaire à une lésion du pancréas : pancréatite aiguë, chronique, hémochromatose pancréatique, pancréatectomie, cancer du pancréas ; d’une acromégalie (augmentation de GH) ; de la maladie de Cushing ; d’un phéochromocytome ; d’un glucagonome ; d’une thyrotoxicose ; d’un état de choc, de stress, de brûlures étendues, de traumatismes, de fièvre ; d’un coma hyperosmolaire ; d’une corticothérapie ; d’une insuffisance rénale.
• Taux de glucose bas dans le sang (hypoglycémie),
Chez l’adulte, signe d’un effort physique prolongé, d’un état prédiabétique avec sécrétion d’insuline anormale, d’une anorexie mentale, d’un diabète rénal, d’un ulcère gastrique, d’une épilepsie, d’une spasmophilie, d’un déficit en glucagon.
Chez l’enfant, signe d’une tumeur pancréatique, d’une insuffisance surrénale aiguë, d’une insuffisance hypophysaire, d’une insuffisance thyroïdienne, kwashiorkor, de troubles métaboliques congénitaux (glycogénoses de type I, III,VI, galactosémie congénitale, d’une intolérance héréditaire au fructose).
• L’hypoglycémie provoquée par des intoxications : alcool, chloroforme, solvants divers ; des salicyclés ; un diabète mal équilibré.
• L’hyperglycémie provoquée par le faite que les reins n’arrivent plus à filtrer le glucose.


CHOLESTEROL TOTAL

Le cholestérol est un lipide (graisse) qui provient pour partie du foie. Le reste est d’origine alimentaire. Le cholestérol total correspond au taux de cholestérol HDL (« bon cholestérol ») et LDL (« mauvais cholestérol »).
• Cholestérol total : Le cholestérol est un lipide (corps gras) de la famille des stérols. Son rôle est essentiel dans l’organisme puisqu’il sert à la fabrication des hormones produites par les glandes génitales et surrénales. Il est en partie fabriqué par le foie, le reste provient de notre alimentation.
Il existe deux types de cholestérol :
• Le LDL est connu comme le « mauvais cholestérol » car il correspond à l’excès de cholestérol qui se dépose sur les parois des vaisseaux sanguins ;
• Le HDL connu comme le « bon cholestérol » élimine le cholestérol des artères et l’entraîne vers le foie pour être détruit.

Cholestérol
total
Femme Homme
Âge g/L mmol/L g/L mmol/L
< 4 ans
5-9 ans
10-14 ans
15-19 ans
20-44 ans
45-59 ans
>60 ans
1,60-2,20
1,60-2,30
1,60-2,25
1,50-2,15
1,30-2,30
1,35-2,50
1,40-2,65
4,13-5,68
4,13-5,94
4,13-5,81
3,87-5,55
3,35-5,95
3,48-6,45
3,61-6,86
1,55-2,15
1,60-2,20
1,60-2,20
1,50-2,10
1,55-2,40
1,55-2,55
1,40-2,65
4,00-5,55
4,13-5,68
4,13-5,68
3,87-5,42
4,00-6,20
4,00-6,58
3,61-6,86

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES : Les anticoagulants (augmentation de 10 à 20 % des taux de cholestérol) ; L’ hémolyse (provoquée par un effort physique prolongé) fait baisser les taux de cholestérol de 20 % ; La grossesse entraîne une augmentation des taux de 30 % ; La ménopause fait augmenter les taux de 10 à 20 % ; L’âge : jusqu’à 14 ans, la cholestérolémie varie peu, puis diminue à la puberté et augmente régulièrement jusqu’à 60 ans chez les hommes. Chez les femmes, le cholestérol augmente surtout après 45 ans.
• Taux de cholestérol total élevé (hypercholestérolémie), signe d’un régime riche en graisses saturés et d’une mauvaise hygiène de vie ; D’une atteinte hépatique ( cholestase) ; D’une atteinte thyroïdienne ( myxoedème) ; D’un diabète ; D’un syndrome néphrotique ; D’une pancréatite ; D’un myélome ; D’une hypercholestérolémie familiale (maladie héréditaire).

HDL – Cholestérol

Le cholestérol HDL est composé de lipoprotéines qui transportent le cholestérol des artères vers le foie où il est détruit. Il faut distinguer le cholestérol HDL, dit « bon cholestérol », du cholestérol LDL, dit « mauvais cholestérol ». Les lipoprotéines contenues dans le cholestérol HDL « ramassent » le cholestérol qui s’accumule dans les vaisseaux sanguins (veines et artères) pour le transporter jusqu’au foie où il est détruit. Il débarrasse les artères des mauvaises graisses, réduisant ainsi le risque d’athérome (dépôt graisseux qui se forme sur la paroi interne d’une artère et qui entrave la circulation du sang)? car il permet d’éviter l’accumulation de cholestérol dans les vaisseaux sanguins, un facteur de risque cardiovasculaire.

FemmeHomme
Ageg/Lmmol/Lg/Lmmol/L
Moins de 4 ans
5-9 ans
10-14 ans
15-19 ans
20-49 ans
50-59 ans
Plus de 60 ans
0,12-0,37
0,31-0,47
0,31-0,47
0,31-0,47
0,37-0,65
0,42-0,65
0,40-0,68
0,31-0,96
0,80-1,22
0,80-1,22
0,80-1,22
0,96-1,68
1,09-1,68
1,03-1,76
0,16-0,50
0,41-0,60
0,43-0,63
0,45-0,70
0,50-0,82
0,58-0,92
0,60-0,94
0,41-1,29
1,06-1,55
1,11-1,63
1,16-1,80
1,29-2,12
1,50-2,40
1,55-2,45

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en fonction de l’âge (augmente avec l’âge), du sexe (les valeurs sont plus élevées chez la femme), de l’activité physique (augmente les taux de HDL), d’un régime pauvre en cholestérol et riche en acides gras polyinsaturés

RisqueHommeFemme
coronarien mmol/l g/l mmol/l g/l
0.5
1.0
1.5
2.0
>2
1.55
1.16
0.90
0.64
<0.64
0.60
0.45
0.35
0.25
<0.25
1.81
1.42
1.16
0.90
<0.90
0.70
0.55
0.45
0.35
<0.35

• Taux de cholestérol HDL élevé – considéré comme favorisant la protection contre des complications cardiovasculaires, notamment coronariennes.
• Taux élevé de cholestérol-HDL lié à la prise de certains médicaments tels que les hypolipémiants (fibrates), la vitamine C, les antiépileptiques, l’insuline et les oestroprogestatifs. la consommation d’alcool (il augmente le taux de HDL-3 antiathérogène)
• Taux de cholestérol HDL bas lié au au tabac ;à la prise de progestatifs (surtout de type norstéroïdes) ; au diabète.

LDL CHOLESTEROL

Le cholestérol est un lipide (corps gras), de la famille des stérols, indispensable dans le fonctionnement de notre organisme, notamment la fabrication des hormones produites par les glandes génitales et surrénales. Il est en partie fabriqué par le foie, le reste provient de notre alimentation. Il existe deux types de cholestérol :
• Le LDL (Low Density Lipoprotein, ou lipoprotéines de faible densité) est connu comme le « mauvais cholestérol » car il correspond à l’excès de cholestérol qui se dépose sur les parois des vaisseaux sanguins pour former des plaques d’ athérome constituant ainsi un facteur de risque cardiovasculaire.
• Le HDL connu comme le « bon cholestérol » élimine le cholestérol des artères et l’entraîne vers le foie pour être détruit.

Cholestérol LDL normal
Homme : 2.84 – 4.13 mmol/l soit 1.10 – 1.60 g/l
Femme : 2.58 – 3.87 mmol/l soit 1.00 – 1.50 g/l
Cholestérol HDL normal
1 mmol/l soit 0,40 g/l

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en fonction de plusieurs facteurs : De l’âge (il augmente en fonction de l’âge) ; Du sexe (les valeurs du LDL sont plus bas chez la femme) ; De l’activité physique (elle augmente les taux du HDL) ; D’un régime pauvre en cholestérol et riche en acides gras polyinsaturés (ils augmentent les taux du HDL); Du tabac (il diminue les taux de HDL) ; De la prise d’alcool modérée (elle augmente les taux de HDL) ; De certains médicaments qui augmentent les taux de HDL (hypolipémiants, vitamine C, antiépileptiques, insuline, oestroprogestatifs) ; De certains médicaments qui diminuent les taux de HDL ( progestatifs).
• Taux de cholestérol LDL élevé (> 1.60 g/l) lié à : L’âge (notamment chez les femmes de plus de 60 ans et chez les hommes de plus de 50 ans) ; Des antécédents familiaux de maladie coronaire précoce (infarctus du myocarde ou mort subite avant : – 55 ans chez le père ou un parent de sexe masculin du 1er degré, – 65 ans chez la mère ou un parent de sexe masculin du 1er degré) ; Le tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de 3 ans ; Une hypertension artérielle permanente traitée ou non ; Un diabète de type 2 traité ou non ;
• Taux de cholestérol HDL < à 0,4 g/l (soit 1,1 mmol/l) lié à Une hypothyroïdie ; Une alimentation riche en graisses ; La sédentarité ; L’alcool ; Certains médicaments (cortisone, pilules contraceptives, rétinoïdes, certains hypertenseurs) ; Des maladies athéromateuses et les hyperlipoprotéinémies de type IIa, IIb, III.


TSH THYREOSTIMULINE

La TSH ou thyréostimuline est une glycoprotéine, hormone produite par la partie antérieure de l’ hypophyse (une glande située à la base du crâne). La production de cette hormone est soumise à une régulation qui fait intervenir différents facteurs dont une autre hormone, la TRH (Thyrotropin Releasing Factor) ainsi que les hormones thyroïdiennes elles-mêmes (T3 et T4), sécrétées par la glande thyroïde (située à la face antérieure du cou), en fonction des besoins corporels.
Ces hormones thyroïdiennes ont un rôle de chef d’orchestre de l’organisme : régulant de nombreuses fonctions de base (digestion, température, fatigue, fertilité…).
Un niveau élevé de TSH va entraîner une production excessive d’hormones thyroïdiennes (hyperthyroïdie), un niveau bas de TSH va entraîner une production insuffisance d’hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie).
Le dosage de la TSH peut donc être effectué face à des symptômes pouvant évoquer un problème au niveau de la thyroïde : Des symptômes variés évoquant un problème thyroïdien (sécheresse cutanée, frilosité, fatigue, crampe, manque d’énergie, insomnie, anxiété, état dépressif…) ; Les personnes avec un goitre ; Les personnes atteintes d’une maladie auto-immune (diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde) ; Les patients traités avec des médicaments pouvant causer un dérèglement de la thyroïde (interféron, carbonate de lithium…).

Valeurs normales de TSH entre 0,2 et 4 mUI/l
Taux sanguin de thyréostimuline normal entre 0.15 – 4.9 µU/ml (TSH ultrasensible)

Variations physiologiques liées à l’âge (taux très élevé 30 minutes après la naissance (80 µU/ml) puis redescend dans les 5 premiers jours de la vie – Chez les personnes âgées, la TSH tend à augmenter, particulièrement chez les femmes) ; De nombreux médicaments (corticoïdes, sérotoninergiques, dopaminergiques, opiacés, somatostatine, somatotrophine, métoclopramide, sulpiride, noradrénaline) ; les 1ers mois de grossesse (TSH entre 0,4 et 2,5 mUI/L au 1er trimestre et s’élève ensuite).
• Taux de TSH basse < 0.5mUI/L (Hyperthyroïdie)
La thyroïde fabrique trop d’hormones – Ce trop-plein freine alors la production de TSH – L’organisme est mis en sur-régime avec les troubles cliniques associés : insomnie, troubles de la concentration, accélération du transit intestinal (diarrhée chronique), insensibilité au froid…
• TSH basse, FT3 et FT4 élevée (Hyperthoïdie) pour cause de maladie de Graves-Basedow, hypothyroïdie secondaire (l’hypophyse ne produit pas assez de TSH), un excès d’iode causé par des médicaments ou des nodules thyroïdiens. Elle est accompagnée de symptômes caractéristiques : amaigrissement, bouffées de chaleur, agitation, palpitations…
• TSH basse, FT3 et FT4 normales (hyperthyroïdie infraclinique)
• TSH basse avec FT3 et FT4 basses : goitre euthyroïdien, de dépression endogène, d’un début de grossesse.
• TSH élevé > 5 mUI/L (hypothyroïdie) dont les principaux signes sont une fatigue intense, une frilosité, des crampes, une constipation… Elle peut être due à une maladie de la thyroïde, une tumeur de l’antéhypophyse ou en cas d’insensibilité de l’hypophyse aux hormones thyroïdiennes.
• TSH modérément élevée entre 5 et 10 mUI/L
• TSH élevée > 10 mUI/L
• TSH élevée avec FT3 et FT4 basses ou normales (hypothyroïdie) pour cause de thyroïdite d’Hashimoto, une maladie auto-immune en cause le plus souvent, tumeur hypophysaire (rare), prise de médicaments (amiodarone, lithium, tamoxifène, etc.), mauvais dosage des médicaments de remplacement thyroïdien
• TSH élevée avec FT3 et FT4 élevés liées à une tumeur de l’antéhypophyse ou une insensibilité de l’hypophyse aux hormones thyroïdiennes ou un adénome thyréotrope.

T3 Tri-iodothyronine
FT3 Tri-iodothyronine libre

La T3 fait partie, comme la T4 (thyroxine) des hormones produites par la glande thyroïde ; une partie de la T4 se transforme en T3. Seule la fraction libre (appelée FT3, qui peut être dosée spécifiquement), est active. Le dosage de ces hormones permet l’exploration des hypo et hyperthyroïdies.

Valeurs normales
T3 totale : 1.07 – 3.37 nmol /l soit : 0.7 – 2.2 µg /l (diminue avec l’âge)
Fraction libre (FT3) : 3 – 8.5 pmol /l soit : 2 – 5.6 ng /l

Variations pathologiques
• Diminution : Hypothyroïdies (T3 diminue moins vite que T4) ; Syndrome de basse T3 (personnes âgées, pathologies hépatiques ou rénales graves)
• Augmentation : Hyperthyroïdie Adénome à T3 (seule T3 est augmentée) ; Présence d’anticorps anti-T3 sans hyperthyroïdie ; Médicaments (Traitement par la thyroxine, amiodarone, oestro-progestatifs, corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens, salicylés, hydantoïnes, barbituriques)

T4 Thyroxine (Tétra-iodothyronine)
FT4 Thyroxine libre

La thyroxine (T4) et la thyroxine libre (FT4) représentent plus de 80 % des hormones produites par la thyroïde ,le reste en T3. Seule une faible fraction de ces hormones sont circulantes (libre ou non liée) : 0,03 % de la T4 et 0,3 % de la T3. C’est cette fraction libre (FT4 et FT3) qui est biologiquement active et qui de fait a une grande importance. Située à la base du cou devant la trachée, la thyroïde produit des hormones essentielles au bon fonctionnement de nombreux organes vitaux, à tous les âges de la vie : régulation du métabolisme, synthèse de protéines, fonctions rénales, cardiovasculaires, cérébrales…
Leur dosage permet d’identifier un dysfonctionnement de la thyroïde, le plus souvent une hyper ou hypothyroïdie.
2 types d’hormones (dépendant d’une 3ème hormone, la TSH (thyréostimuline), libérée par l’ hypophyse) sont ainsi produites :
la T3 (triiodothyronine), produite en petite quantité,
la T4 (thyroxine), son précurseur inactif qui sera transformé en fonction des besoins.
Lorsque les taux de T3 et T4 diminuent (hypothyroïdie), l’hypophyse sécrète davantage de TSH pour stimuler leur libération. Inversement, lorsque les taux de T3, T4 s’élèvent, la sécrétion de TSH diminue. Mais parfois, ce chef d’orchestre déraille, donnant un rythme trop rapide ou trop lent à l’organisme.
Des symptômes variés évoquant un problème thyroïdien ( sécheresse cutanée, frilosité, fatigue, crampe, manque d’énergie, insomnie, anxiété, état dépressif…) ; Les personnes avec un goitre ; Les personnes atteintes d’une maladie auto-immune ( diabète de type 1, polyarthrite rhumatoïde) ; Les patients traités avec des médicaments pouvant causer un dérèglement de la thyroïde (interféron, carbonate de lithium…)

T4 libre (FT4) : 8.6 – 25 pmol /l soit : 6.7 – 20 ng /l

T4 Totale (nomale)En nmol/lEn µg/l
< 1 semaine120 – 210 nmol /l93 – 163
7 jours à 5 mois110 – 180 nmol /l86 – 140 µg /l
6 mois à 4 ans100 – 160 nmol /l78 – 125 µg /l
5 – 20 ans90 – 150 nmol /l70 – 117 µg /l
20 – 65 ans80 – 140 nmol /l62 – 110 µg /l
> 65 ans70 – 130 nmol /l54 – 100 µg /l

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en fonction de l’âge ;
Certains médicaments (traitement par la thyroxine, amiodarone, oestro-progestatifs, héparine, corticoïdes, anti-inflammatoires non stéroïdiens, salicylés, hydantoïnes, barbituriques).
• Taux élevé de T4 totale et FT4 en cas d’hyperthyroïdie, les surcharges en thyroxine, certains traitements comme l’amiodarone.
DIAGNOSTICS POSSIBLES : Hyperthyroïdie ; Surcharge iodée ; Anticorps anti-T4 sans hyperthyroïdie (augmente FT4) ; Augmentation de la TBG (Thyroxin Binding Globulin, protéine de transport des hormones thyroïdiennes). // DIAGNOSTICS POSSIBLES : Hyperthyroïdie ; Surcharge iodée ; Anticorps anti-T4 sans hyperthyroïdie (augmente FT4) ;
Augmentation de la TBG (Thyroxin Binding Globulin, protéine de transport des hormones thyroïdiennes).
• Taux faible de T4 totale et FT4 en cas d’hypothyroïdie, de carences en iode ou d’atteinte extra-thyroïdienne.
DIAGNOSTIC POSSIBLES : Hypothyroïdies ; Carences en iode ; Atteinte grave extra-thyroïdienne (diminue FT4) ; Diminution de la TBG.

ANTICORPS ANTITHYROIDIENS

Les anticorps antithyroïdiens (AAT) sont des anticorps anormaux (auto-anticorps) qui s’attaquent à la glande thyroïde. Ils apparaissent principalement en cas de maladie auto-immune de la thyroïde.
Les AAT sont surtout dosés en cas de symptômes de dysfonctionnement thyroïdien, mais aussi dans les bilans d’infertilité (fausses-couches à répétition) ou dans le suivi des femmes enceintes ayant présenté une maladie thyroïdienne. Leur analyse régulière est utile pour le suivi des maladies auto-immunes thyroïdiennes.

• anticorps anti-thyroperoxydase (anti-TPO) – auto-anticorps dirigés contre la péroxydase thyroïdienne, antigène principal de la fraction microsomique impliqué dans l’auto-immunité thyroïdienne
Valeur référence Ac anti-TPO < 34 kUI/l
Taux d’anticorps anti-TPO élevé associé à un dysfonctionnement de la thyroïde, le plus souvent l’hypothyroïdie, ou thyroïdite auto-immune type Hashimoto

• anticorps anti-thyroglobuline (anti-TG) – auto-anticorps dirigés contre la thyroglobuline, protéine fabriquée par la glande thyroïde.
Valeur normale théorique autour de 35 UI/ml
Taux anti-thyroglobuline trop haut en présence d’un cancer de la thyroïde

• anticorps anti-récepteurs de la TSH ou TRASK – signale la maladie de Basedow »

• anticorps anti-T3 et anti-T4


IONOGRAMME SANGUIN : SODIUM, POTASSIUM, CHLORE

L’ionogramme et le dosage des principaux constituants ioniques du sang. Il peut aussi être fait dans les urines. L’ionogramme sanguin permet le dépistage et la surveillance d’un déséquilibre acido-basique, du niveau d’hydratation, de certaines pathologies principalement rénales et hépatiques. Les troubles de l’hydratation nécessitent l’exploration des ions les plus importants quantitativement : le Sodium (Na+), le Potassium (K+) et le Chlore (Cl-).
Les troubles de l’hydratation nécessitent l’exploration des ions les plus importants quantitativement : sodium (Na+), potassium (K+), chlore (Cl-), calcium (Ca), magnésium (Mg) parfois associés aux dosages plasmatiques des bicarbonates et des protéines.
Un ionogramme sanguin est souvent associé à un ionogramme urinaire afin de pouvoir déterminer le rôle des reins dans les éventuels troubles métaboliques présentés sur l’ionogramme sanguin.
De tels examens permettent de surveiller l’équilibre hydro-électrolytique qui est assuré en premier lieu par les reins, puis la peau, la respiration et le système digestif. Les ions sodium (Na+), potassium (K+) et chlore (Cl-) sont très importants dans le maintien de la pression osmotique et les mouvements de l’eau dans l’organisme (hydratation/déshydratation) ainsi que dans l’équilibre des charges positives et négatives (équilibre acido-basique). Leurs variations sont liées les unes aux autres et également à celles d’autres ions (bicarbonates notamment).

Valeurs normales de l’ionogramme sanguin (en mmol/L ou mEq/L)

ÂgeNa+ (Sodium)K+ (Potassium)Cl- (Chlore)
Nouveau-né130-1453,6-5,696-110
Nourrisson133-1453,7-5,296-110
Enfant136-1453,5-4,9100-110
Adulte136-1453,5-4,9100-110

Pour les autres électrolytes, les résultats doivent se situer entre :
•  90 à 100 mg par litre pour le calcium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
•  0,75 et 1 mEq par litre pour le magnésium, chez l’homme, la femme et l’enfant.
•  22 et 30 mmol par litre pour les bicarbonates, chez l’homme, la femme et l’enfant.

En fonction des résultats anormaux de certains ions, on pourra suspecter les problèmes suivants :
•  Causes de Sodium élevé : Hypernatrémie (>150 mEQ/L)
L’augmentation du taux de sodium est la conséquence d’une déshydratation par pertes digestives, diminution d’apport hydrique, sudation, surcharge de sodium…
DÉSHYDRATATION AVEC HYPEROSOMOLARITÉ PLASMATIQUE : Pertes en eau extra-rénales (insuffisance d’apport ou pertes cutanées, pulmonaires…) / Hyperglycémie, perfusion de substrat osmotique / Diabète insipide
•  Causes de Sodium bas : Hyponatrémie (< 130 MEQ/L)
Le taux de sodium est bas en cas de déficit d’apport de sodium avec des pertes digestives et rénales ou en cas d’augmentation de la quantité d’eau (hyperhydratation) lors d’une insuffisance cardiaque, rénale, ou hépatique, Å“dème.
HYPO-OSMOLARITE PLASMATIQUE : Pertes extra-rénales ( diarrhées, vomissements) / Diurétiques / Insuffisances surrénaliennes / Rétentions d’eau par insuffisance cardiaque, cirrhose ascitique, syndrome néphrotique, insuffisance rénale, sécrétion inappropriée d’ADH
•  Causes de Potassium élevé : Hyperkaliémie (5 MEQ/L)
Une augmentation du taux de potassium intervient en cas de supplémentation en potassium, ou en lien avec des médicaments du type antihypertenseurs, anti-inflammatoires, etc.
Hémolyse pathologique d’origine immunologique ou mécanique / Anomalie de répartition vers le liquide intracellulaire (Hémolyse, acidose, nécrose tissulaire) / Excès d’apport ou défaut d’élimination rénale (insuffisance rénale, acidose tubulaire de l’hypocorticisme, inhibiteurs de l’enzyme de conversion) / Anomalie de distribution vers le compartiment intracellulaire (alcalose, perfusion glucosée) / Déficit en potassium par apport insuffisant ou par pertes urinaire ou par diarrhées, vomissements, laxatifs
•  Causes de Potassium bas : Hypokaliémie (< 3,5 MEQ/L)
En cas de vomissements, de diarrhée ou de la prise de diurétiques, le taux de potassium diminue.
•  Causes de Chlore élevé : Hyperchlorémie (> 110 MEQ/L)
En cas de déshydratation excessive par sudation, pertes digestives ou hypoparathyroïdie. Le taux de chlore peut augmenter.
Associée aux hypernatrémies lors des déshydratations / Tubulopathies / Associée aux hyponatrémies lors des hyperhydratations intracellulaires / Alcaloses métaboliques hypokaliémiques / Acidoses respiratoires compensées
•  Causes de Chlore bas : Hyperchlorémie (<90 MEQ/L)
•  Calcium, très important dans la formation des os et la transmission de l’influx nerveux, un faible taux (hypocalcémie) peut être dû à un défaut d’absorption au niveau intestinal, une carence en vitamine D, une insuffisance rénale une hypoparathyroïdie, un cancer médullaire de la thyroïde. A l’inverse, une hypercalcémie peut être due à une hyperparathyroïdie, une ostéoporose, la ménopause, une acromégalie, une intoxication par la vitamine D.
•  Magnésium, impliqué dans de nombreuses réactions enzymatiques – en diminution à cause d’une mauvaise alimentation, de problèmes digestifs ou de médicaments diurétiques – en augmentation en cas d’insuffisance rénale ou une supplémentation à base de magnésium.
•  Taux de Bicarbonates, réduits en cas d’acidoses métaboliques, d’acidose lactiques, d’insuffisance rénale ou hépatiques sévères ou élevés dans les insuffisances respiratoires chroniques ou des alcaloses métaboliques par vomissements répétés ou diarrhées.


PHOSPHORE

Le phosphore intervient avec le calcium dans la calcification des os mais également dans la formation de nombreux composés importants pour les réactions de l’organisme et la création d’énergie (ATP, phosphorylation d’enzymes pour les activer). Son évaluation est importante, associée à celle du calcium, pour aider au diagnostic de pathologies osseuses, hormonales, ou de problèmes rénaux et des troubles dans l’équilibre des ions de l’organisme.

Enfants : 1.28 – 1.92 mmol /l 40 – 60 mg /l
Adultes : 0.80 – 1.45 mmol /l 25 – 45 mg /l

Variations physiologiques et pathologiques :
• Diminution : Sujet âgé, Alimentation par perfusions, Acidocétose diabétique, Sevrage alcoolique, Alcalose respiratoire, Brûlures graves, Hyperparathyroïdie, Hypovitaminose D, rachitisme, malnutrition, syndrome de malabsorption, ostéomalacie, Néphropathie Anémie hémolytique, Insuffisance somatotrope
• Augmentation : Enfants, Efforts intensifs Insuffisance rénale chronique, Hypoparathyroïdie, Hypervitaminose D, Acromégalie, Tumeurs osseuses, métastases osseuses, Ostéoporose, maladie de Paget, Leucémie lymphoïde, Chimiothérapie cytotoxique, Dysglobulinémies, Obstruction intestinale
• Médicaments pouvant interférer dans le dosage : Diminution avec médicaments anti-acides, corticoïdes, ostrogènes, antiépileptiques / Augmentation avec certains médicaments antihypertenseurs.


BILIRUBINE

La bilirubine est un pigment de couleur jaune qui provient de la dégradation de l’hémoglobine. On la retrouve principalement dans la bile. La bilirubine est produite par les cellules de la rate et de la moelle osseuse. Elle est transportée par le sang jusqu’au foie où elle est transformée en pigments biliaires qui sont réabsorbés ou éliminés dans les selles (elle est en partie éliminée dans les urines).
Le dosage de la bilirubine est prescrit en cas de jaunissement de la peau ou quand un dysfonctionnement du foie ou de la vésicule biliaire est suspecté.
LA BILIRUBINE INDIRECTE LIBRE : La bilirubine indirecte libre n’est pas soluble dans l’eau, donc toxique pour le cerveau. Elle risque de s’accumuler chez le nouveau-né quand le foie n’est pas encore tout à fait mature : c’est l’ictère physiologique ( jaunisse) du nouveau-né. Elle est absente des urines car elle n’est pas filtrée par les reins.
LA BILIRUBINE DIRECTE CONJUGUÉE : La bilirubine conjuguée directe est excrétée dans la bile, dégradée dans l’intestin grêle et le côlon et évacuée dans les selles.
LA BILIRUBINE TOTALE : L’ensemble « bilirubine libre + bilirubine conjuguée » constitue la bilirubine totale.

Bilirubine totale
Sang du cordon
Nouveau-né 12 heures
Nouveau-né 24 heures
Nouveau-né 48 heures
3 à 5 jours
1ère semaine
2ème semaine
3ème semaine
4ème semaine
Enfant, adulte

8-25 mg/L
< 60 mg/L
< 84 mg/L
114 mg/L
< 150 mg/L
25-120 mg/L
10-110 mg/L
6-30 mg/L
3-15 mg/L
3-10 mg/L

14-45 µmol /L
< 100 µmol /L
< 140 µmol /L
< 190 µmol /L
< 255 µmol /L
45-200 µmol /L
17-190 µmol /L
10-50 µmol /L
5-25 µmol /L
5-17 µmol /L
Bilirubine libre (indirecte)
Enfant, adulte

2-7 mg/L

3-12 µmol /L
Bilirubine conjuguée (indirecte)
Enfant, adulte

1-3 mg/L

2-5 µmol /L

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES : Plusieurs facteurs peuvent faire varier le taux de bilirubine dans le sang : le sexe (les valeurs sont plus élevées chez l’homme (+ 20 %)), la grossesse (on observe une diminution progressive lors des 2 premiers trimestres), la prise de certains médicaments (la bilirubine augmente avec les diurétiques et la rifampicine – elle diminue avec les inducteurs enzymatiques (phénobarbital), le clofibrate, le fénofibrate et l’acide acétyl-salicylique).

Les variations du taux de bilirubine dans le sang dépendent du bon fonctionnement du foie. Il est donc important d’en prendre soin.
• Taux de bilirubine libre indirecte élevé – Signes d’anémie hémolytique (destruction massive des globules rouges) liée à la maladie de Minkowski-Chauffard, déficit en G6PD, hémoglobinopathies, accident de transfusion, incompatibilité foeto-maternelle, dhémolyses toxiques, médicamenteuses, infectieuses ou parasitaires, déficit en conjugaison (un problème au niveau de l’étape qui permet l’excrétion de la bilirubine dans la bile) lié au syndrome de Crigler-Najjar, la maladie de Gilbert, ou la jaunisse du nouveau-né.
• Taux de bilirubine conjuguée directe élevé – Signes d’un Syndrome de Dubin-Johnson / Syndrome de Rotor / Cholestase (diminution ou disparition de l’écoulement de la bile, qui provoque une accumulation de bile dans les voies biliaires) extra-hépatique liée à : une obstruction biliaire ( calcul, compression externe, pancréatite, tumeur du pancréas, contracture pariétale, inflammation des canaux biliaires, kyste du cholédoque, tumeur de l’arbre biliaire ou de l’ampoule de Vater) / une absence de dilatation des voies biliaires (provoquée soit par des médicaments tels que la chlorpromazine, les contraceptifs ou encore l’érythromycine, soit par une cirrhose primitive, une hépatite virale, un granulome, un lymphome ou une amylose) / une cholestase intra-hépatique liée à : une hépatite virale, une atteinte hépatique (cirrhose, hépatite alcoolique, tumeur hépatique, granulome, hépatite toxique).


CRP (Protéine C réactive)

La protéine C réactive (CRP) est une protéine synthétisée par le foie après une inflammation aiguë dans l’organisme. Quand l’organisme est touché par une inflammation, son taux augmente rapidement dans les heures qui suivent et baisse rapidement dès que l’affection est soignée. Elle est donc un marqueur biologique stable pour détecter une inflammation à un stade précoce. La CRP peut aussi être prélevée dans le liquide céphalo-rachidien ( ponction lombaire), dans l’ascite (ponction abdominale) et dans le liquide synovial (ponction articulaire). Ces types de prélèvement restent exceptionnels puisqu’ils concernent des patients souffrant d’inflammations évolutives au niveau de la moelle épinière, du foie et des articulations.

Un taux normal de protéine C réactive doit être inférieur à 6 mg/L (< 6 mg/L)

• Un taux élevé de CRP dans le sang peut être le signe d’une infection bactérienne, d’une méningite ou d’une septicémie, d’un infarctus du myocarde (nécrose ischémique), d’un cancer ( Hodgkin, carcinome, lymphome, sarcome) ; d’un traumatisme (brûlures, chirurgie), d’une maladie inflammatoire (arthrite rhumatoïde, arthrite chronique, spondylarthrite ankylosante, syndrome de Behçet, maladie de Reiter, maladie de Crohn, vascularites, rhumatisme inflammatoire aigu).
Taux de CRP chez l’enfant : < 20 mg/L
Taux de CRP chez l’adulte : < 50 mg/L
• LES MALADIES VIRALES : Taux de CRP chez l’enfant : < 20 mg/L / Taux de CRP chez l’adulte : < 50 mg/L
• LES MALADIES SYSTÉMIQUES : Dans le lupus érythémateux, disséminé (LED) et la rectocolite hémorragique (RCH), la CRP est peu élevée, inférieure à 30 mg/L (< 30 mg/L). Son augmentation peut être liée à une surinfection bactérienne.
• LES MALADIES CARDIOVASCULAIRES : Des valeurs faibles de CRP peuvent être associées à des maladies cardiovasculaires. Des valeurs de CRP supérieures à 2 mg/L sont associées à un risque augmenté d’infarctus du myocarde ou d’ accident vasculaire cérébral. Une valeur de CRP supérieure à 3,5 mg/L chez une personne souffrant d’ angor instable (angine de poitrine) est associée à un risque d’accident coronarien.


TRANSAMINASES

Les transaminases sont des enzymes localisées à l’intérieur des cellules. Un taux élevé de transaminases est le reflet d’une lésion cellulaire généralement au niveau du foie, du cÅ“ur, des reins ou des muscles. Il en existe deux types : ASAT ou TGO (aspartame aminotransférase), ALAT ou TGP (alanine aminotransférase). Un dosage des transaminases est prescrit en cas de suspicion de maladies telles que l’hépatite virale, l’infarctus du myocarde ou une atteinte du foie par abus d’alcool.

ASAT (TGO)Valeurs SFBC à 30 °CValeurs DGKC à 37 °C
Nouveau-né
 4-14 ans
 Homme
 Femme
20-70
 5-30
 5-30
 5-25
20-80
 10-35
 10-40
 10-35
ALAT (TGP)Valeurs SFBC à 30 °CValeurs DGKC à 37 °C
Nouveau-né
 4-14 ans
 Homme
 Femme
2-20
 5-30
 5-35
 5-30
5-35
 10-35
 10-45
 10-35

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES – Des médicaments entraînent une élévation des transaminases : anticonvulsivants (+15%), contraceptifs oraux (+15%), médicaments hépatotoxiques en traitement prolongé ; La grossesse diminue le taux de transaminases de 20 % ; La surcharge pondérale augmente les transaminases de 10 % chez la femme et de 50 % chez l’homme ; La prise d’alcool augmente le taux de transaminases de 10 à 40 % ; Un déficit en vitamine B6 diminue de 20 % le taux des TGP.
• Taux de transaminases élevé
Augmentation des transaminases supérieure à 10 fois, signe d’hépatite virale aiguë (l’augmentation est précoce et précède la phase ictétique (phase de jaunisse) – l’activité des transaminases est maximale dès l’apparition de la jaunisse puis décroît progressivement), hépatite médicamenteuse et toxique (certains médicaments peuvent être toxiques pour le foie), ischémie hépatique aiguë liée à une atteinte cardiaque ( infarctus, trouble du rythme), obstruction de la voie biliaire.
Augmentation des transaminases comprise entre 2 et 10 fois, signe d’hépatite infectieuse virale ( mononucléose infectieuse, varicelle- zona, VIH), d’autres hépatites infectieuses ( toxoplasmose, syphilis, légionellose, salmonellose, leptospirose, fièvre Q, septicémies à bacilles Gram négatif), d’une atteinte hépatique secondaire : lupus, périartérite noueuse (inflammation des vaisseaux sanguins moyens), maladie de Horton, syndrome de Sjorgren, sclérodermie, polyarthrite rhumatoïde, vascularite, hémopathies, maladie de Still, cryoglobulémies.
Augmentation prolongée (supérieure à 6 mois) des transaminases, signe d’une atteinte alcoolique ( cirrhose, hépatite), d’une stéatose (lésion du foie liée à l’ alcoolisme, au diabète ou à l’ obésité), d’hépatites virales chroniques, d’hépatites chroniques médicamenteuses ou toxiques, d’hépatites chroniques auto-immunes, d’hémochromatose, de la maladie de Wilson, de tumeurs hépatiques primaires ou secondaires


GAMMA-GT ou gamma glutamyl-transpeptidase

La gamma-GT (γ-GT ou gamma glutamyl-transpeptidase ou gamma glutamyl-transférase) est une enzyme qui existe au niveau de la membrane cellulaire de nombreux organes comme les reins ou le pancréas (intestin, rate, poumons et en quantité moindre au niveau du foie, du cerveau, du cœur et de la prostate). Mais son activité dans le sang est essentiellement d’origine hépatique. Son taux augmente en cas de consommation excessive d’alcool par exemple. Son dosage permet aussi de détecter d’autres affections hépatobiliaires, des tumeurs hépatiques et des canaux biliaires.

(UI/L)30 °C37 °C
0 à 1 mois
1 à 2 mois
2 à 4 mois
4 à 8 mois
Enfant
Femme
Homme
8-200
8-120
5-75
5-33
5-20
5-25
8-35
10-270
10-160
7-100
7-45
7-27
7-35
10-45

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en fonction de l’âge : chez les nouveau-nés, les taux sont 5 à 10 fois plus élevés que chez les adultes. Chez les enfants âgés de 4 à 14 ans, les taux sont 20 à 40 % moins élevés que chez les adultes. Les plus de 50 ans affichent des taux 20 à 100 % plus élevés que chez les jeunes // du sexe : chez les femmes, les taux sont 20 % plus bas que chez les hommes // de la surcharge pondérale (+ 20 à + 100 %) // de la prise de médicaments (+ 20 à 300 %) : anticonvulsivants (+ 200 %), anticancéreux (+ 150 %), antidépresseurs (+ 100 %) et contraceptifs oraux (+ 25 %).
• Taux de gamma-GT élevé, signe d’une affection hépato-biliaire : hépatites chroniques et aiguës, virales, médicamenteuses, toxiques, alcoolotoxiques, cirrhose alcoolique ; métastases hépatiques, tumeurs primitives hépatiques ; cholestases, stéatoses.
• Gamma-GT élevées liées à : un infarctus du myocarde ; une néphropathie ; des transplantations (cardiaques, rénales) ; un diabète ; une hyperthyroïdie ; une pancréatite ou un cancer du pancréas ; une tumeur du sein ; une tumeur mélanique ; une atteinte bronchopulmonaire ; une hyperlipoprotéinémie de type IV.
• Une consommation excessive d’alcool peut faire rapidement augmenter le taux de gamma-GT dans le sang. Un taux deux fois supérieur à la valeur normale est un signe d’imprégnation alcoolique. Lors du sevrage, les taux diminuent de 50 % en 8 à 10 jours.


LIPASE – LIPASEMIE – LIPASURIE

La lipase est une enzyme digestive secrétée par le pancréas. Une grande quantité de lipase dans le sang est associée à une inflammation pancréatique. La lipase est une enzyme contenue dans certaines sécrétions des organes de la digestion tels que le pancréas ou l’intestin, et dans le sang. La lipase transforme les graisses alimentaires en acides gras et alcool (ce que l’on appelle la lipolyse).
Deux types de dosage : sanguin (lipase sanguine ou lipasémie) – urinaire (lipase urinaire ou lipasurie)

Dosage sanguin : < 190 U /l ou 60 U/l selon le réactif
(valeurs plus basses si le dosage est réalisé à 30°C)
Dosage urinaire : < 1 U/24 heures

TAUX DE LIPASE ÉLEVÉ DANS LE SANG (LIPASÉMIE ÉLEVÉE), signe D’une pancréatite aiguë (l’augmentation est parallèle à celle de l’amylsase (enzyme qui permet la digestion de l’amidon et des sucres lents), mais restant plus durable) ; D’une pancréatite chronique ; D’un carcinome pancréatique (tumeur maligne au niveau du pancréas) ; D’une lithiase pancréatique (présence de calculs dans les canaux pancréatiques) ; D’une complication de la pancréatite aiguë : pseudokystes, pleurésies, troubles hépato-biliaires, infarctus mésentérique (nécrose des cellules de l’enveloppe qui entoure l’intestin), péritonites.
TAUX DE LIPASE ÉLEVÉ DANS LES URINES (LIPASURIE ÉLEVÉE) : Un taux de lipase élevé dans les urines survient en cas d’ insuffisance rénale.

AMYLASE

L’amylase est une enzyme permettant la digestion de l’amidon et des dextrines en sucres réducteurs assimilables. Elle est secrétée par le pancréas et les glandes salivaires et peut donc augmenter en cas d’atteinte de l’une ou l’autre de ces glandes.

Valeurs normales : 10 -90 UI /l si le dosage est effectué à 37 °C

Variations pathologiques
• Diminution : Insuffisance pancréatique ; Affection hépatique ; Intoxication par arsenic ou tétrachlorure de carbone
• Augmentation : Pancréatite aiguë ou chronique; Kyste du pancréas, cancer du pancréas ; Syndromes douloureux abdominaux non pancréatiques (perforations d’ulcères, cholécystites, occlusions du grêle, infarctus mésentérique) ; Affection des glandes salivaires (oreillons, tumeur des glandes salivaires, sialolithiases, alcoolisme chronique) ; Insuffisance rénale

GLUCAGON

Le glucagon est une hormone hyperglycémiante et glycogénolytique sécrétée par les cellules α des îlots de Langerhans du pancréas.
Ce dosage permet d’étudier la dynamique de sécrétion de l’insuline et du peptide C par le pancréas et peut aider à différencier les types de diabète :
– Diabète de type 1 (diabète “maigre†ou insulino-dépendant)
– Diabète de type 2 (diabète “gras†ou non-insulino-dépendant).
– Il permet d’apprécier aussi la réserve en insuline des sujets diabétiques.

Valeurs normales : 50 -200 ng /l

• Augmentation du taux de glucagon : Acidocétose diabétique ; Etat de choc ; Tumeur pancréatique sécrétant du glucagon


PHOSPHATASES ALCALINES

Les phosphatases alcalines sont des enzymes présentes en grandes quantités dans le foie et les os ainsi que l’intestin, le placenta, les reins et les globules blancs circulant dans le sang. 90 % des phosphatases alcalines sont d’origine hépatique et osseuse. Leur activité est dépendante d’ions métalliques (surtout Mg2+ et Zn2+). Une augmentation des phosphatases alcalines peut être liée à une maladie osseuse, hépatique ou certains cancers.
Le dosage des phosphatases alcalines est prescrit en cas de suspicion de maladie du foie ou des os. Cet examen fait également partie du bilan hépatique dans lequel d’autres éléments sont analysés (alanine aminotransférase, aspartate aminotransférase, bilirubine totale et bilirubine conjuguée, albumine, protéines totales, gamma GT). Il est aussi demandé pour dépister une cholestase ou des obstructions biliaires. Enfin, le dosage des PAL est prescrit dans la surveillance des personnes atteintes d’un cancer (surtout les cancers digestifs et les cancers du sein).

Activité totale (UI/L)30 °C37 °C
0 à 2 mois
2 à 6 mois
6 mois à 3 ans
3 ans à 20 ans
Adulte
100-230
80-280
100-230
90-300
30-90
120-280
100-350
120-280
110-370
40-110

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES – Chez l’enfant et jusqu’à l’adolescence, les phosphatases alcalines d’origine osseuse sont prédominantes et représentent 90 % de l’activité totale des PAL. La part des phosphatases alcalines présentes dans l’intestin est plus importante chez les personnes de groupes sanguins O ou B et chez les sujets Lewis + (un groupe sanguin particulier). Les phosphatases alcalines placentaires apparaissent chez la femme enceinte aux environs de la 20e semaine de grossesse et augmente jusqu’au terme. Certains médicaments entraînent une modification de l’activité totale des PAL : les contraceptifs oraux et hypolipémiants (- 10 %) ; les anticoagulants et antiépileptiques (+ 20 %).
• EN PATHOLOGIE HÉPATIQUE – Taux de phosphatases alcalines élevé, signe d’une cholestase (manifestations dues à la diminution ou à l’arrêt de sécrétion de la bile) : cholestases intra-hépatiques : hépatites cholestatiques, stéatose, cirrhose, hépatomes, métastases hépatiques ; cholestases extra-hépatiques : lithiases et tumeurs biliaires, cancer pancréatique. // L’élévation est moins marquée dans les hépatites cytolytiques d’origine virale, toxique ou médicamenteuse.
• EN PATHOLOGIE OSSEUSE – Taux de phosphatases alcalines, signe : de la maladie de Paget (intérêt dans la surveillance de la maladie) ; de tumeurs et métastases osseuses ; d’une hyperparathyroïdie ; de la maladie de Recklinghausen, d’une ostéomalacie ; d’un rachitisme par carence en vitamine D // L’activité osseuse reste normale dans l’ostéoporose, le myélome et les métastases ostéolytiques.
• CHEZ L’ENFANT – Un taux élevé de phosphatases alcalines transitoire est parfois observée chez l’enfant entre 1 et 3 ans avec des taux atteignant 5 000 UI/L, essentiellement dus à une augmentation des fractions osseuses. Il existe chez ces enfants des signes de malabsorption avec diarrhées, mais aucune pathologie hépatique ou osseuse n’est retrouvée.
• EN PATHOLOGIE CANCEREUSE – Un taux élevé de phosphatases alcalines, signe : d’une tumeur pulmonaire ; d’un cancer de l’ovaire, du col de l’utérus ; d’un cancer du testicule ; d’un cancer primitif hépatique ; d’une tumeur primitive des os ( ostéosarcome) ; de métastases osseuses ; d’ictères rétentionnels ; de métastases hépatiques de cancers (surtout colo-rectaux) ; d’une cirrhose, de cholécystite ou de lithiases biliaires.
• Taux de phosphatases alcalines bas, signe d’insuffisances hépatocellulaires sévères et de diminutions d’activité osseuses : hypophosphatémie de l’adulte et de l’enfant ; hypothyroïdie ; hypoparathyroïdie ; déficit en vitamine C ; achondrodysplasie ; malnutrition ; exposition aux radiations.


LDH (LACTATE DESHYDROGENASE)

Le lactate deshydrogénase (LDH) est une enzyme importante dans la transformation des sucres en énergie, afin que les cellules puissent les utiliser. Son augmentation témoigne d’un dommage tissulaire dans l’organisme, qui peut être le résultat d’une grande variété de situations pathologiques. On la retrouve dans les cellules de différents organes et tissus : rein, cœur, muscles, pancréas, rate, foie, cerveau, poumons, peau, globules rouges, placenta… En cas de maladie ou de lésion qui endommage les cellules, des LDH sont libérés dans le flux sanguin. Une hausse du niveau de cette enzyme dans le sang témoigne d’un dommage grave ou chronique de cellules. Elle a longtemps été utilisée pour aider au diagnostic de l’infarctus avant d’être remplacée par la troponine.

LDH-120-30%coeur, globules rouges, rein, cellules germinales, cerveau
LDH-225-35%coeur, globules rouges, rein (mais en moindre quantité que la LDH-1), cerveau
LDH-320-30%Poumons, plaquettes, tissus lymphoïdes, néoplasiques
LDH-45-13%globules blancs, nodules lymphatiques, muscle, foie (mais en moindre quantité que la LDH-5), tissus néoplasiques
LDH-52-11%foie, muscles, tissus néoplasiques, peau

• Ces isoenzymes peuvent donner des indicateurs (LDH-1 plus augmentée en cas d’infarctus, LDH-5 en cas d’atteinte des muscles et du foie).
• Plus souvent, d’autres tests sont prescrits en même temps comme l’alanine aminotransférase (ALT), l’aspartate aminotransférase (AST), la phosphatase alcaline (PAL), pour aider au diagnostic et identifier les organes touchés.
• Certains médicaments peuvent fausser le dosage LDH. La vitamine C (acide ascorbique) peut réduire les niveaux de LDH. L’aspirine, les anesthésiques, l’alcool, les substances contenant du fluor, des antiépileptiques, la D.pénicillamine, la mithramycine et la procaïnamide peuvent augmenter les niveaux de LDH, tout comme un exercice physique éprouvant.

AgeMéthode SFBC à 30°CMéthode DGKC à 37°C
Adultes
4-16 ans
1-3 ans
1 mois
160-320
180-420
240-640
300-780
190-430
220-500
350-880
420-950

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES – On constate une augmentation importante dans la seconde partie de la grossesse (+25 à +100 %). Un exercice physique éprouvant peut également entraîner une augmentation de la LDH.
• Taux de LDH élevé, signe d’un dommage tissulaire
• Taux élevés en LDH-4 et LDH-5, signe d’un dommage hépatique, soit un dommage musculaire
• Niveaux élevés d’isoenzymes LDH, signes d’un Infarctus du myocarde (dans l’infarctus du myocarde la LDH-1 est la plus augmentée (et donc le rapport LDH-1/LDH-2 devient supérieur à 1) ; d’une Embolie pulmonaire (cette affection douloureuse thoracique se traduit par une augmentation de la LDH -en particulier LDH2 et LDH3- avec des taux de CPK normaux) ; d’un Infarctus rénal (avec une élévation des fractions LDH1 et LDH2) ; Hépatites, cirrhoses, cholestases, cancer du foie (on note dans ce cas une augmentation de la LDH5 avec un rapport LDH-5/LDH-2 qui devient supérieur à 1) ; des Maladies musculaires, dystrophies, myopathies inflammatoires (dans les atteintes des muscles (myolyses), on retrouve une élévation des fractions LDH1 et 2 dans les dystrophies et une élévation de la fraction LDH5 dans les nécroses, les traumatismes, les myopathies inflammatoires) ; de Lymphomes, leucémies aiguës (l’augmentation porte sur la fraction LDH3) ; de certaines anémies (mégaloblastiques, hémolytiques), prothèses valvulaires et érythroblastoses fÅ“tales (augmentation essentiellement des fractions LDH1 et LDH2) ; de certaines tumeurs (des cellules germinales – ovaire et testicule – augmentation de LDH1 ; prostate, sein, côlon, poumon, estomac, utérus – augmentation de LDH4 et 5 ; neuroblastomes, phéochromocytomes, cancers bronchiques – augmentation de LDH2,3 et 4) ; Etats de choc, brûlures, actes chirurgicaux, comas, collagénoses, rejets de greffe (augmentation de la LDH total) ;
• Niveaux élevés d’isoenzymes LDH – Il est rare qu’une personne présente de faibles niveaux de LDH. Certaines mutations génétiques peuvent être à l’origine d’un faible taux de LDH. Elles peuvent se manifester par de la fatigue ou des douleurs musculaires. Un faible taux peut également résulter d’une forte consommation d’acide ascorbique ( vitamine C).


ELECTROPHORESE DES PROTEINES SERIQUES

L’électrophorèse des protéines sériques permet la séparation des protéines du sang, sous l’influence d’un champ électrique. Les protéines sériques jouent différentes fonctions de transport et de défense de l’organisme. Elle permet de mettre en évidence des protéines anormales et de détecter une augmentation ou une baisse anormales de protéines dans le sang. Cet examen est prescrit en cas de suspicion de syndrome inflammatoire, d’une infection aiguë ou chronique, d’un problème hépatique ou rénal ou d’une maladie autoimmune.
• Taux d’albumine bas
• Taux d’albumine élevé
• Taux d’alpha-1 globulines bas
• Taux d’alpha-1 globulines élevé
• Taux d’alpha-2 globulines bas
• Taux d’alpha-2 globulines élevé
• Taux de bêta-globulines bas
• Taux de bêta-globulines élevé
• Taux de gamma-globulines bas
• Taux de gamma-globulines élevé

Nom%g / l
Albumine
α1 -globulines
α2 -globulines
β-globulines
γ -globulines
55 – 65 %
1 – 4 %
6 – 10 %
8 – 14 %
12 – 20 %
36 – 50 g /l
1 – 5 g /l
4 – 8 g/l
5 – 12 g /l
8 – 16 g /l

ALBUMINE

L’albumine est la protéine la plus présente en quantité dans le sang (60%). Elle sert au transport de nombreuses substances endogènes (qui prennent naissance à l’intérieur du corps) et exogènes (qui prennent naissance à l’extérieur du corps) dans le sang et elle permet le maintien de la pression oncotique (force qui attire l’eau en direction des protéines). L’albumine est fabriquée par les hépatocytes (cellules du foie). Une baisse du taux d’albumine peut être le signe d’une insuffisance hépatique, d’une dénutrition ou plus rarement d’une insuffisance rénale.

Hommes (g/L)Femmes (g/L)
Nouveau-né
1 mois – 3 ans
4 – 16 ans
17 – 50 ans
51 – 80 ans
> 80 ans
34-42
38-47
39-49
40-50
37-47
36-47
34-42
38-47
39-49
38-48
35-45
35-43

VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES en cas de Grossesse (-25%) ; Régime végétarien (-10%) ; Prélèvements hyperlipémiques et hémolysés (à éviter) ; Perfusions, dextrans (-30%) ; Prise de L.asparaginase (- 25%) ; Prise de contraceptifs oraux (-15%).
• Taux d’albumine élevé dans le sang, conséquence possible d’une hémoconcentration (augmentation des globules rouges dans le sang) liée à :
Une déshydratation ; Des pertes liquidiennes ; Un diabète insipide.
• Taux d’albumine bas en cas de : De dénutrition liée à une anorexie mentale, à l’ alcoolisme ou à des tumeurs ; D’insuffisance hépato-cellulaire ; D’inflammations sévères diverses ; De syndrome néphrotique (les reins filtrent moins bien le sang et laissent s’échapper des quantités anormales de protéines dans le sang), de glomérulonéphrites ; De maladie de Crohn ; De maladie cœliaque ; D’intolérances protéiques ; De maladie de Kahler ; De maladie de Waldenstrom ; De brûlures étendues ; D’analbuminémiecongénitale (absence ou diminution importante de l’albumine dans le sang).

Taux d’alpha-1 globulines

• Taux d’alpha-1 globulines bas en cas de dénutrition ; d’insuffisance hépatocellulaire ; de fuite protéique.
• Taux d’alpha-1 globulines élevé, en cas d’un syndrome néphrotique ; d’une maladie inflammatoire aiguë ou chronique.

Taux d’alpha-2 globulines

• Taux d’alpha-2 globulines bas en cas d’une insuffisance hépatique ; une dénutrition ; une fuite protéique.
• Taux d’alpha-2 globulines élevé, en cas de syndrome néphrotique ; maladie inflammatoire.

Taux de bêta-globulines

• Taux de bêta-globulines bas en cas d’insuffisance hépatique ; de dénutrition ; de fuite urinaire ; de fuite digestive ; de surcharge martiale (trop de fer dans l’organisme) ; de transfusions répétées.
• Taux de bêta-globulines élevé, en cas de cirrhose ; de carence en fer ; de traitement oestroprogestatif.

Taux de gamma-globulines

• Taux d’alpha-1 globulines bas en cas d’un déficit immunitaire primitif ; d’un traitement aux corticoïdes, immunosuppresseurs ou chimio-radiothérapie.
• Taux d’alpha-1 globulines élevé, en cas d’un cancer ; d’une maladie autoimmune ; d’une atteinte hépatique chronique ; d’une infection bactérienne, virale ou parasitaire.


ANTIGENE CA 15-3

Le CA 15-3 est une protéine associée aux tumeurs mammaires. Son dosage présente un intérêt dans le diagnostic de cancer du sein (en association à l’ACE) et surtout dans le suivi du traitement et le dépistage précoce des métastases.

< 30 U /ml

• Variations pathologiques – Augmentation du Cancer du sein et métastases des cancers du sein, Cancer du poumon, Cancer de l’ovaire, Pathologies bénignes du foie, du sein, des poumons, des ovaires


VITAMINE D

La vitamine D regroupe la vitamine D naturelle synthétisée dans la peau sous l’action des rayons UV (vitamine D3 ou cholécalciférol) et la vitamine D d’origine végétale qui provient de notre alimentation (vitamine D2 ou ergocalciférol). La vitamine D aide à l’absorption du calcium par l’intestin grêle. Chez l’enfant, elle est indispensable à la croissance osseuse. Chez les personnes âgées, elle aide à prévenir l’ostéoporose. Elle améliore la force musculaire et renforce le système immunitaire. Nos besoins en vitamine D varient en fonction du degré d’exposition solaire et le degré de pigmentation de la peau. Un taux bas de vitamine D peut être lié à une maladie osseuse ou à une insuffisance rénale ou hépatique.
La vitamine D regroupe :
• La vitamine D3 ou cholécalciférol qui est la vitamine D naturelle synthétisée dans la peau quand on s’expose aux rayons UV.
• La vitamine D2 ou ergocalciférol que l’on retrouve dans certains aliments comme les poissons gras (hareng, maquereau, sardine, saumon), les abats, le foie de morue, les œufs, les fromages et le beurre.

Apports conseillés en vitamine D
Nourrissons < 6 mois – 600 UI soit 15 µg
Enfants de 6 à 12 mois – 400 à 600 UI soit 10 à 15 µg
Enfants de 1 à 3 ans – 400 à 600 UI soit 10 à 15 µg

Le dosage de la vitamine D est prescrit en cas de pathologie (insuffisance hépatique, maladie de Paget, malabsorption) ou traitement (anticonvulsivants) pouvant entraîner une carence en vitamine D. Cet examen est aussi demandé en cas de suspicion de rachitisme, d’insuffisance rénale ou d’ostéoporose avérée.
• Taux de vitamine D élevé, signe d’une intoxication lors de traitements par la vitamine D ; d’une lithiase hypercalcémique ; d’une sarcoïdose.
• Taux de vitamine D bas, lié à un rachitisme ou une ostéomalacie par carence nutritionnelle ou digestive ; une ostéoporose sénile ; la maladie de Paget ; un cancer de la prostate ; des apports insuffisants (les carences s’observent généralement pendant la grossesse, la croissance et chez les personnes âgées) ; une hyperparathyroïdie ; une insuffisance hépatique ou une cirrhose : pas de forme active ; une insuffisance rénale ou une hypoparathyroïdie ; un traitement par anti-convulsivants ; une néphrose.


CHAINES LEGERES LIBRES D’IMMUNOGLOBULINES
ou « Protéines de Bence-Jones »

Kappa et Lambda libres
Chaque anticorps (immunoglobuline) servant à la défense contre les infections et autres agressions est composé d’une paire de chaînes lourdes (G, A, M) et d’une paire de chaînes légères (type kappa ou lambda).
Normalement, les plasmocytes (globules blancs) fabriquent des anticorps complets avec les chaînes kappa et lambda en quantités à peu près égales (ratio kappa/ lambda entre 0,26 et 1,65). Dans certains cas, il peut y avoir production anormale de chaînes libres.

• Un taux anormal de chaînes kappa ou lambda doit être interprété en tenant compte de la clinique et de l’indice ka/la libre.
• Lorsque l’indice est normal, l’augmentation ou la diminution d’une des fractions de chaînes libres est accompagnée d’une variation dans le même sens de l’autre fraction.
• Une production élevée de chaînes kappa et lambda peut provenir d’une réponse immunitaire normale (élévation polyclonale avec indice ka/la normal).
• Un taux abaissé des deux fractions kappa et lambda avec un indice normal peut être causé par toute condition qui nuit à la production de cellules par la moëlle osseuse.

Calculs biliaires – signes & symptômes

Signes et symptômes de la présence de calculs biliaires dans le foie et dans vésicule biliaire
La peau

Le mauvais fonctionnement d’une partie du corps se montre au niveau de la peau sous forme de défauts cutanés, de décolorations ou de modification telles qu’une peau sèche ou grasse, ridée, flétrie…

Les calculs biliaires mènent aux troubles circulatoires, ce qui réduit l’approvisionnement en substances nutritives de la peau, entrave l’élimination des déchets cutanés, empêche l’épiderme de se développer sainement et trouble le renouvellement normal des cellules cutanées.

  • des taches noires et des plaques brunes (dépôts de déchets acides), sur le côté droit ou gauche du front, entre les sourcils ou sous les yeux, au-dessus de l’épaule droite, entre les omoplates
  • taches hépatiques sur le dos des mains et les avant-bras, à l’intersection du pouce et de l’index
  • rides horizontales à travers le haut du nez, signes de désordres pancréatiques, voire pancréatites ou diabète
  • couleur verte ou sombre sur les tempes, signes de dépôts biliaires diminuant l’activité du foie, de la vésicule biliaire, du pancréas, de la rate – couleur verte ou bleue sur les 2 côtés en haut du nez, signe d’une mauvais fonctionnement de la rate – ligne horizontale en haut du nez, signe d’une faiblesse du pancréas
  • peau huileuse sur le front, signe du mauvais fonctionnement foie en raison de calculs biliaires – couleur jaune de la peau indiquant des troubles biliaires du foie et de la vésicule biliaire, une faiblesse du pancréas, des reins et des organes excréteurs
  • perte de cheveux au milieu de la tête, indiquant la congestion du foie, du coeur, de l’intestin grêle, du pancréas et des organes reproducteurs.
Le nez
  • durcissement et épaississement de la pointe du nez, signe d’une faiblesse chronique du foie, résultant à un durcissement des artères, d’accumulation de graisse autour du coeur, du foie, de la rate, des glandes rénales et de la prostate. L’agrandissement excessif des vaisseaux sanguins peut mener à une crise cardiaque ou une crise d’apoplexie
  • nez constamment rouge, indiquant des troubles cardiaques, avec une tendance à l’hypertension – un nez violet, indicateur d’hypotension. La cause en est un déséquilibre du foie, des fonctions digestives et des reins
  • bout du nez fendu ou renforcement sur le bout du nez, signe d’un battement irrégulier du coeur ou des fibrillations
Les yeux
  • cernes légèrement jaunâtres sous les yeux, indiquant l’excès d’activité du foie et de la vésicule biliaire – cernes de couleur plus sombre, ou même noire, résultent quand les reins, la vessie et les organes reproducteurs sont surmenés à cause de troubles prolongés du système digestif – couleur grisâtre et pâle se manifeste si les reins et les poumons fonctionnent mal en raison d’un mauvais drainage lymphatique de ces organes, ainsi que le système endocrinien
  • cernes gonflés sous les yeux, en raison de la congestion des organes digestifs et excréteurs, qui se répercute sur le drainage lymphatique de la tête. En cas de chronicité, cela indique la présence d’inflammations, de kystes, de tumeurs dans la vessie, dans les ovaires, dans les trompes de Fallope, dans l’utérus ou la prostate
  • nuages blanc couvrant le centre de l’oeil, composé de particules de mucus, de particules de protéines dégénérées. Cela indique le développement de cataractes causées par un mauvais fonctionnement du foie et du système digestif.
  • rougeur constante dans le blanc de l’oeil, causée par des capillaires protubérants, ce qui indique des troubles des fonctions circulatoires et respiratoires – petites tâches de mucus blanc/jaune dans le blanc de l’oeil, signes de l’accumulation anormale de substances graisseuses (calculs bilaiaires dans le foie et la vésicule biliaire) – tendance  à développer des kystes et des tumeurs.
  • épaisse ligne blanche couvrant la périphérie de l’iris, particulièrement dans la partie inférieure, indiquant l’accumulation de cholestérol dans le système circulatoire, la rétention de graisses dans le système lymphatique
  • perte de lustre et de brillance des yeux, indiquant l’occlusion du foie et des reins, en incapacité de filtrer convenablement le sang. Le sang « sale » épaissi par la surcharge de toxines, de déchets, circule lentement, réduit l’approvisionnement en oxygène et en substances nutritives des cellules et des organes, y compris les yeux. Les cellules des yeux et du cerveau sont touchés en particulier, car le sang doit couler contre la gravité pour les atteindre. Les troubles de la vision sont le résultat direct ou indirect d’une capacité réduite de nettoyage du sang par le foie et les reins.
La langue, la bouche, les lèvres et les dents
  • langue chargée d’un mucus jaune/blanc, surtout sur la partie arrière, indiquant un déséquilibre dans la sécrétion de la bile. Les résidus toxiques de nourriture non digérée et fermentée ou putréfiée traînent dans les intestins, bloquant le flux lymphatique dans le canal thoracique et empêchant l’élimination des toxines et des microbes de la gorge et de la bouche
  • impressions dentaires sur les côtés de la langue, souvent accompagnées de mucus blanc sur la langue, indiquant une faiblesse digestive et une absorption inadéquate des éléments nutritifs par l’intestin grêle
  • boutons sur la langue, indiquant une mauvaise digestion, de fermentation, de putréfaction alimentaire dans les intestins
  • fissures dans la langue, signes de troubles du côlon, d’une nourriture insuffisamment mélangée à la bile, permettant aux acides toxiques de blesser et d’irriter les parois du côlon
  • irritation répétée de la muqueuse de la gorge et la bouche, provoquée par la régurgitation de bile dans l’estomac, inflammant son revêtement et produisant un excès de mucus remontant par l’oesophage. Ceci peut causer un mauvais goût (amer) dans la bouche et des raclements fréquents de la gorge et même des quintes de toux. Sans goût amer est le signe d’aliments non digérés dont les toxines sont neutralisées par le mucus.
  • mauvaise halène et rots fréquents, indiquant la présence de nourriture non digérée, fermentée ou putréfiée dans l’estomac et/ou les intestins. Les bactéries qui prolifèrent sur ces déchets, produisent des gaz, parfois toxiques provoquant une mauvaise halène.
  • croûtes dans les coins de la bouche, indiquant la présence d’ulcères duodénaux causés par la régurgitation de bile dans l’estomac. Des ulcères dans les diverses parties de la bouche ou de la langue indiquent une inflammation ou une ulcération dans les parties correspondantes de l’estomac ou des intestins. Un ulcère de la bouche sur les parties extérieures de la lèvre inférieure indique la présence de lésions ulcéreuses dans le gros intestin. Un herpès sur la lèvre correspond à une inflammation et à une ulcération de la paroi intestinale.
  • taches noires sur les lèvres, dues à des obstructions dans le foie, la vésicule biliaire et les reins, résultant de la stagnation de la circulation du sang et du drainage lymphatique. Si la couleur des lèvres est rougeâtre (foncé) ou violette, ceci indique une faiblesse du coeur, des poumons et des fonctions respiratoires
  • lèvres grossies ou épaissies, signes de troubles intestinaux. Si la lèvre inférieure est grossie, le côlon souffre de constipation, de diarrhée ou des deux, en alternance. Des gaz toxiques sont formés à cause d’aliments incorrectement digérées, cela engendre un gonflement abdominal. Une lèvre supérieure grossie ou épaisse indique des problèmes d’estomac, crises de foie accompagnée de « brûlures d’estomac ». (p 93)

Arthrose – solutions naturelles

Solutions naturelles

L’arthrose est une maladie très fréquente qui touche près de 10 millions de français, 60% des plus de 65 ans ! c’est loin d’être une maladie bénigne et la 2ème cause d’invalidité en France.

Les traitements médicamenteux, antalgiques et anti-inflammatoires soulagent temporairement la douleur mais n’ont aucune action sur la progression de la maladie. De plus, ils présentent des effets indésirables parfois graves qui limitent leur utilisation au long cours.

Il existe de nombreux traitements naturels capables de soulager les douleurs et de freiner l’évolution de la maladie, sans les inconvénients des médicaments classiques.

Ce n’est pas une simple usure des cartilages

L’arthrose est la maladie rhumatismale la plus fréquente. Elle se caractérise par une usure anormale du cartilage articulaire et de l’ensemble de l’articulation.

C’est une maladie inflammatoire articulaire et c’est cette inflammation chronique qui détruit progressivement le cartilage ainsi que toutes les structures de l’articulation.

L’arthrose n’est pas seulement une maladie handicapante du fait des douleurs, des raideurs et des déformations articulaires plus ou moins prononcées qu’elle entraîne. C’est aussi une maladie MORTELLE : en effet, le taux de mortalité des personnes atteintes d’arthrose est supérieur de 55% à celui des personnes non arthrosiques, notamment parce qu’elles ont plus de risques que les autres de souffrir de problèmes cardiovasculaires.

Le diagnostic de l’arthrose est avant tout clinique : douleur et raideur sont les signes principaux. Les articulations les plus fréquemment atteintes sont celles du genou, de la hanche et de la colonne vertébrale ; mais toutes les articulations peuvent être concernées. L’arthrose des doigts est très fréquente, surtout chez la femme.

La douleur, qui amène à consulter, est de type mécanique : déclenchée et aggravée par le mouvement, elle diminue ou disparaît lorsque l’articulation est au repos. Moins importante le matin, elle augmente dans la journée pour devenir maximale le soir.

A un stade plus tardif apparaissent des déformations articulaires. Une radiographie standard est suffisante pour confirmer le diagnostic : diminution de l’épaisseur du cartilage, rétrécissement de l’espace entre les deux extrémités osseuses… Il n’y a pas de lien direct entre l’importance des signes radiologiques et les symptômes ressentis.

L’Arthrose n’est pas liée au vieillissement

Les premiers signes débutent généralement à partir de 40-50 ans, mais la maladie a en réalité commencé bien plus tôt. Alors que seulement 3% de la population de moins de 45 ans sont touchés, 60% des plus de 65 ans et 80% des plus de 80 ans sont atteints par l’arthrose d’une ou plusieurs articulations.

Les mécanismes de l’arthrose

Dans l’arthrose, le cartilage est progressivement détruit du fait d’une inflammation chronique des chondrocytes. Cette inflammation crée un déséquilibre entre les mécanismes de dégradation de la matrice cartilagineuse et ceux qui tentent de la réparer. Quand les mécanismes de destruction l’emportent, l’épaisseur du cartilage diminue et l’articulation s’altèrent définitivement. Le cartilage étant en quelque sorte le pneu de l’articulation, quand il n’y en a plus, vous roulez sur les jantes, os contre os !

  • L’apparition de l’arthrose est liée à une surexcitation des chondrocytes, devenus plus sensibles sous l’effet de l’inflammation ;
  • L’altération de l’os, juste sous le cartilage pourrait être la cause première, due à une irrigation sanguine insuffisante par dysfonctionnement du réseau capillaire sanguin. La baisse des apports en nutriments aux cellules osseuses entraînerait secondairement les lésions cartilagineuses.

Facteurs de risques :

• Maladie d’un certain mode de vie ;
• Fréquence en cas d’obésite, de surcharge pondérale : le tissu adipeux (graisse) produit des composés pro-inflammatoires nocifs pour les articulations ;
• Manque d’activité physique : il diminue le tonus musculaire, réduit l’apport sanguin aux muscles et provoque une mauvaise oxygénation du cartilage ;
• Alimentation pauvre en fruits et légumes, riche en acide gras Trans et déséquilibrée en omégas-6, favorisant un état inflammatoire propice au développement de l’arthrose.

Antalgique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) déconseillés

• Paracétamol : Ce médicament, en cas de surdosage, provoque de graves lésions hépatiques (première cause de greffe du foie)
• Risque d’Anti-Inflammatoire non stéroïdien (AINS) : ulcères digestifs, hémorragies, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque – à long terme : dégradation du cartilage
• Injection intra-articulaire de corticoïdes (cortisone) – viscosupplémentation (injection d’acide hyaluronique dans l’articulation) : soulagement pour une durée variable.

Alimentation saine

• Fruits, légumes apportant minéraux, vitamines, antioxydants – contre l’acidose chronique favorisant l’arthrose
• Culture biologique, évitant 62000 tonnes de pesticides par an
• Acides gras polyinsaturés riche en oméga-3 : huile de colza, graines de lin, oléagineux (noix, noisettes…), poissons gras (sardines, maquereaux)
• Eviter les gros poissons (concentration de métaux lourds – saumon, thon)
Sans Gluten – Sans Lait

• Le gluten entretient un état inflammatoire chronique
• le blé moderne (génétiquement modifié, enrichi en gluten) accroît la perméabilité intestinale (hormone zonuline)
• Lait de vache mal digéré : la caséine irritante pour la muqueuse intestinale
• Pasteurisation du lait : destruction des enzymes présentes dans le lait (lactase), permettant une bonne digestion du lactose
• HyperPerméabilité intestinale => circulation de molécules nocives dans l’organime

Activité physique régulière
• Oxygénation des tissus
•  Action anti-inflammatoire
• 15 à 30 minutes – 3 fois par semaine
• exercices d’amplitude
• exercices de renforcement
• étirements

Contre l’excès de poids

• Alimentation saine
• Activité physique régulière


Arrêter de fumer

• Stress oxydant : augmentation massive de la production de radicaux libre
• Etat inflammatoire général de l’organisme

Vitamines D

• Eviter la carence en vitamine D : puissants effets anti-inflammatoires
• Exposition suffisante de la peau au soleil
• Apport de 1000 UI par jour

Compléments alimentaires

• Anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente (AASAL) : action sur le long terme
• Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : accélération de la progression de l’arthrose

Chondroîtine

• Composant des protéoglycanes : favorise la synthèse par les chondrocytes – inhibe l’élastase (enzyme dégradant le cartilage) + protège les artères
• sulfate de chondroîtine : 1200 mg par jour
• Celecoxib (anti-inflammatoire de référence) : 200 mg par jour
• effet : 4-8 semaines

Glucosamine

• Autre composant des protéoglycanes : favorise l’assimilation du soufre, nécessaire à la fabrication, réparation du cartilage – améliore la qualité du liquide synovial
• 1500 mg par jour – effet 2-8 semaines

Insaponifiables d’Avocat et Soja 

• Substances extraites de l’avocat et du soja (fractions insaponifiables de leurs huiles) : améliore la fonction des articulations, diminue la douleur et la consommation d’anti-inflammatoires
• Piasclédine 300 : 1 gellule par jour au milieu d’un repas

Plantes anti-inflammatoires

• Griffe du diable (Harpagophytum Procumbens) : principes actifs harpagoside, harpagide, procumboside, procumbide
• 2-4 g par jour (extrait sec) – 20-40 gouttes 3 fois par jour teinture-mère => effet 6-8 semaines
• Boswellia (Boswellia Serrata) : acide boswelliques => bloque la synthèse des leucotriènes (inflammatoire), améliore la circulation sanguine dans les articulations, tissus…
• 300-500 mg extrait standardisé – 3 fois par jour => effet 2-4 semaines

• Curcuma (curcuma longa) – nombreux antioxydants : curcuminoïdes (curcumines, trumérones) – manganèse cofacteur de plusieurs enzymes, prévention des radicaux libres
• associé à un corps gras et à du poivre (augmente son absorption intestinale)
• 1,5 – 3 g par jour – 60 à 200 mg de curcuminoïdes

• Gingembre (zingiber officinale) : composés antioxydants, riche en cuivre, en manganèse
• synergie avec l’ail, l’oignon
• 1-2 g gingembre en poudre – 10 g gingembre frais par jour => effet 6-8 semaines

• Cassis (Ribes Nigrum) : 5-10 g feuilles dans eau bouillante – gélules poudre 1,5 g par jour
• Macération glycérinée
• Teinture-mère : 100 à 200 gouttes par jour
• Extrait fluide
• synergie harpagophytum + ribes nigrum

• Pin Maritime (pinus pinaster) : source d’oligoproantrhocyanidines(OPC)-substances flavonoïdes dotées de puissantes propriétés antioxydantes
• OPC, affinité avec collagène, protéine, qui forme l’essentiel des tissus conjonctifs (peau, tendons, ligaments, cartilages, paroi interne vaisseaux sanguins)
• Pycnogénol : 100-200 mg par jour

• Piment de Cayenne (capsicum frutescens) : lotion à base de capsaïcine – 3-4 fois par jour ou onguent 0,025-0,075% de capsaïcine sur les parties atteintes => effet 1-2 semaines


Vaincre la Mort

Extrait « La Vie des Maîtres » de Baird T. Spalding

 » Quand chacun connaît la Vérité et l’interprète correctement, n’est-il pas évident que toutes les formes proviennent de la même source ? Ne sommes nous pas liés indissolublement à Dieu, substance universelle de la pensée ? Ne formons-nous pas tous une grande famille ?
Chaque enfant, chaque homme ne fait-il pas partie de cette famille, quelle que soit sa caste ou sa religion ? Paroles du Siddha

D’après Siddha, le corps humain se construit en partant d’une cellule individuelle comme les corps des plantes et des animaux que nous aimons appeler frères plus jeunes et moins évolués. La cellule individuelle est l’unité microscopique du corps.

Par un processus répété de croissance et de subdivision, l’infime noyau d’une cellule unique finit par devenir un être humain complet composé d’innombrables millions de cellules. Celles-ci se spécialisent en vue de différentes fonctions, mais conservent certaines caractéristiques essentielles de la cellule originelle. On peut considérer cette dernière comme la porteuse du flambeau de la vie animale. Elle transmet, de génération en génération, la flamme latente de Dieu, la vitalité de toute créature vivante. La lignée de ses ancêtres est ininterrompue et remonte au temps de l’apparition de la vie sur notre planète.

La cellule originelle est douée d’une jeunesse éternelle, mais qu’en est-il des cellules groupées sous forme de corps ?

La jeunesse éternelle, flamme latente de la vie, est l’une des caractéristiques de la cellule originelle. Au cours de leurs multiples divisions, les cellules du corps ont retenu cette caractéristique. Mais le corps ne fonctionne comme gardien de la cellule individuelle que durant le court espace de la vie telle que vous la concevez actuellement.

Par révélation, les plus anciens éducateurs ont perçu la vérité sur l’unité fondamentale des réactions vitales dans les règnes animal et végétal.

Sous l’arbre géant banian, les stades du processus vital sont identiques. Les feuilles et bourgeons aux extrémités du plus vieux des banians sont aussi jeunes que la graine d’où ce géant s’élança vers la vie.

Puisque leurs réactions vitales sont les mêmes, l’homme peut certainement bénéficier de l’expérience de la plante. De même que les feuilles et bourgeons du banian sont aussi jeunes que la cellule originelle de l’arbre, de même les groupes de cellules formant le corps de l’homme ne sont pas
appelés à mourir par perte graduelle de vitalité.

À l’instar de l’ovule ou cellule originelle, ils peuvent rester jeunes sans jamais se faner.

En vérité, il n’y a pas de raison pour que le corps ne soit pas aussi jeune et chargé de vitalité que la semence vitale d’où il est issu.

Le banian s’étend toujours, symbolisant la vie éternelle. Il ne meurt qu’accidentellement. Il n’existe aucune loi naturelle de décrépitude, aucun processus de vieillissement susceptible de porter atteinte à la vitalité des cellules du banian. Il en est de même pour la forme divine de l’homme. Il n’existe aucune loi de mort ou de décrépitude pour elle, sauf l’accident. Aucun processus inévitable de vieillissement des groupes de cellules humaines n’est susceptible de paralyser graduellement l’individu. La mort n’est donc qu’un accident évitable.

La maladie est avant tout l’absence de santé (en hindou : Santi).

Santi est la douce et joyeuse paix de l’esprit, reflétée dans le corps par la pensée.

L’homme subit généralement la décrépitude sénile, expression qui cache son ignorance des causes, à savoir l’état pathologique de sa pensée et de son corps.

Une attitude mentale appropriée permet d’éviter même les accidents.

Le Siddha dit : On peut préserver le tonus du corps et acquérir les immunités naturelles contre toutes les maladies contagieuses, par exemple contre la peste ou la grippe. Les Siddhas peuvent avaler des microbes sans tomber malades le moins du monde.

Rappelez-vous que la jeunesse est la graine d’amour plantée par Dieu dans la forme divine de l’homme. En vérité, la jeunesse est la divinité dans l’homme, la vie spirituelle, magnifique, la seule vivante, aimante, éternelle.

La vieillesse est anti-spirituelle, laide, mortelle, irréelle. Les pensées decrainte, de douleur, et de chagrin engendrent la laideur appelée vieillesse.

Les pensées de joie, d’amour, et d’idéal engendrent la beauté appelée jeunesse. L’âge n’est qu’une coquille contenant le diamant de la vérité, le joyau de la jeunesse.

Exercez-vous à acquérir une conscience d’enfant
  • Visualisez l’Enfant divin en vous-même.
  • Avant de vous endormir, ayez conscience de posséder en vous un corps de joie spirituelle toujours jeune et beau. Pensez à votre intelligence, vos yeux, votre nez, votre bouche, votre peau, et au corps de l’Enfant divin.  Tout cela est en vous, spirituel et parfait, dès maintenant, dès ce soir. Réaffirmez ce qui précède en le méditant avant de vous endormir paisiblement.
  • Et le matin, en vous levant, suggestionnez-vous à haute voix en vous disant à vous-même : Eh bien, mon cher X…, il y a un alchimiste divin en toi.
  • Une transmutation nocturne se produit par le pouvoir de ces affirmations.

L’Esprit s’épanouit du dedans, sature le corps spirituel, remplit le temple. L’alchimiste intérieur a provoqué la chute des cellules usées et fait apparaître le grain doré de l’épiderme nouveau, perpétuellement jeune et frais.

En vérité, la manifestation de l’amour divin c’est l’éternelle jeunesse. Le divin alchimiste est dans mon temple, fabriquant continuellement de nouvelles cellules, jeunes et magnifiques. L’esprit de jeunesse est dans mon temple dans la forme de mon corps divin, et tout va bien.

Om Santi ! Santi ! Santi ! (Paix, paix, paix !)

  • Apprenez le doux sourire de l’enfant. Un sourire de l’âme est une détente spirituelle. Un vrai sourire possède une grande beauté. C’est le travail artistique de l’immortel Maître intérieur.
  • Il est bon d’affirmer : « J’envoie de bonnes pensées au monde entier. Qu’il soit heureux et béni. »
  • Avant d’aborder le travail du jour, affirmez qu’il y a en vous une forme parfaite, divine. « Je suis maintenant comme je le désire. J’ai quotidiennement la vision de mon être magnifique, au point d’en insuffler l’expression à mon corps.

Je suis un Enfant divin, et Dieu pourvoit à mes besoins maintenant et toujours. »

Apprenez à être vibrant. Affirmez que l’amour infini remplit votre pensée, que sa vie parfaite fait vibrer tout votre corps. Faites que tout soit lumineux et splendide autour de vous. Cultivez l’esprit d’humour. Jouissez des rayons du soleil.

Infections infantiles : traitements naturels

  1. Reconnaissez que vous ou votre enfant avez une infection et que le corps et les les germes impliqués font de leur mieux pour restaurer votre santé et votre vitalité. Pour soutenir le corps cet effort, nous devons nous assurer qu’il a suffisamment d’énergie pour se nettoyer, se réparer et se guérir. Ceci peut arriver que si nous permettons au corps de se reposer. Si nous utilisons toute son énergie, le rétablissement ralentira ou sera long.
  2. Essayez d’éviter les médicaments. Les médicaments tels que le paracétamol supprime la stratégie de guérison et conduit à de nombreux autres problèmes physiques et émotionnels à l’avenir.
  3. Pour un enfant, la période de maladie est souvent un moyen de recevoir une attention particulière de ses parents. Il peut avoir beaucoup de câlins supplémentaires, des repas au lit et des histoires au coucher, etc. Bien sûr, certains parents peuvent penser que la maladie de leur enfant est très gênante. et montrer leur frustration en étant dur et insensible envers eux. Les enfants malades ont besoin et méritent un traitement spécial et d’être rassurés, surtout lorsqu’ils sont effrayés ou anxieux.
  4. Un enfant malade ne doit pas être excité ou stimulé par une exposition à trop de radio, de télévision, ou même de visiteurs. Privilégier les activités tranquilles telles que lire, dessiner et les jeux les aidant à éviter de trop s’attarder sur leur maladie. Assurez-vous qu’ils obtiennent un supplément de repos : se coucher tôt le soir et faire des siestes pendant la journée en cas de fatigue.
  5. Les enfants malades doivent boire beaucoup de liquides pour aider à éliminer les toxines du système. L’eau chaude est la meilleure boisson pour eux et devrait être la première option, tisanes et jus de carotte fraîchement pressé et dilué avec du jus de citron, du miel (éviter les jus d’agrumes si votre enfant a des oreillons).
  6. Évitez de donner à votre enfant quelque chose de froid, comme des boissons froides, de la crème glacée, du sucre ou aliments contenant du sucre, lait, yaourt ou autres produits laitiers, viande, poulet, poisson ou tout autre autre forme de nourriture protéinée. Comme le pouvoir digestif de l’enfant est affaibli pendant la maladie, ces aliments ne font que putréfier et acidifier le système digestif et irriter davantage le mucus
    De plus, les enfants malades, comme les animaux malades, ne veulent généralement pas ou n’ont pas besoin de nourriture. Le jeûne, tout en boivant uniquement de l’eau est le meilleur moyen d’encourager la réponse de guérison du corps. Quand l’enfant a faim, donner des purées de légumes fraîchement cuites, des soupes, des céréales chaudes comme bouillie / flocons d’avoine avec un peu de sucre de coco, ou avec du miel de bonne qualité. Affamer une infection est meilleure que de l’alimenter.
  7. Les enfants ont besoin de savoir ce qui leur arrive pendant une maladie et que cela est va bientôt passer. L’assurance que vous serez à leurs côtés est primordial.
  8. Si votre enfant fait de la fièvre, c’est le signe d’une réponse immunitaire saine. Une hausse de la température montre que le corps a pris en charge activement la situation et se bat contre l’infection. Les parents doivent se rappeler qu’une température élevée ne signifie pas nécessairement que leur enfant est très malade. Comme on l’a découvert récemment, même une température de 41 degrés degrés Celsius (106 degrés Fahrenheit), et légèrement au-dessus n’est pas toujours considéré comme en danger. La chose la plus importante à retenir est que les enfants et les bébés de moins de six mois qui souffrent de fièvre, doivent boire beaucoup d’eau, car ils ont tendance à déshydrater rapidement. Les éponger avec de l’eau tiède aide à garder le corps plus confortable pendant cette phase de guérison. Exposez et épongez seulement une partie du corps jusqu’à ce qu’il soit frais, puis passez au suivant. Éponger le visage et le visage de l’enfant, la tête, apportent également du soulagement. La fièvre stimule le système immunitaire, nettoie le corps de toxines, augmente la chaleur suffisamment haut pour que les microbes envahisseurs ne puissent pas survivre, crée plus d’anticorps et de globules blancs pour aider le corps à guérir, et des murs de fer dont
    les bactéries se nourrissent. Une fois que le corps a terminé son travail, la fièvre va baisser naturellement.
  9. Une autre règle de base est de garder un enfant froid et fiévreux au chaud et couvert. Cette volonté le faire transpirer, surtout la nuit, et aider à briser la fièvre, ce qui indique que le le «combat» du corps est presque terminé. Les enfants chauds et fiévreux doivent être gardés au frais et immergé dans un bain d’eau tiède. Si votre enfant présente des symptômes tels que des démangeaisons, des éruptions cutanées, des glandes enflées douloureuses, une toux ou une douleur, des yeux collants, il est le plus susceptible de récupérer sans aucune complication. S’il présente des symptômes inhabituels, vous pouvez consulter un
    praticien de l’aururveda, de l’homéopathie, de la médecine chinoise, etc., pour le traitement à domicile.
    10. Il vaut mieux ne pas donner d’aspirine aux enfants pendant une maladie car cela ralentit la réponse oar la fièvre et interfère avec la propre guérison du corps. Si votre médecin insiste pour administrer des antibiotiques à votre enfant, essayer d’en trouver un autre médecin pour vous donner un deuxième avis. Pau d’Arco, extrait de feuille d’olivier et exposition à la lumière du soleil (pour produire de la vitamine D) peut agir aussi efficacement que les antibiotiques, sans aucun effet secondaire.
    Dans la plupart des cas, aucun médicament n’est nécessaire. Dans une grande étude publiée en 1987 dans le British Medical Journal, 18 000 enfants ont reçu un remède homéopathique contre les méningite. Aucun des enfants n’a été infecté et aucun effet indésirable ne s’est développé depuis le traitement.
    11. Par mesure de précaution générale, n’emmenez pas trop votre enfant dans des garderies ou des crèches de bonne heure. Cela peut le protéger de nombreuses maladies infantiles. Les garderies augmentent la risque de méningiteHib, par exemple, par 24 fois. De nombreux centres gérés commercialement sont fréquemment «visité» par toutes sortes de microbes. L’environnement le plus sûr pour un enfant les premières années de sa vie est sa maison.
    12. Les adultes peuvent bénéficier d’un certain nombre de saunas à sudation courte ou de saunas infrarouges pour aider éliminer les toxines plus rapidement.
    13. Étant donné que les toxines présentes dans le côlon et le foie rendent toujours beaucoup plus difficile la guérison, faire des lavements au café, des lavements à l’eau, un Colema ou une irrigation colique peuvent rapidement réduire la gravité d’une infection ou l’arrêter complètement. (en savoir plus Nettoyage du Foie, Irrigation du Côlon). La constipation
    doit être évitée par tous les moyens. Les lavements au café stimulent la bile dans le foie et aident le foie à éliminer les toxines.
    14. Les herbes immunitaires renforçantes telles que Pau D ’Arco, extrait de feuille d’olivier, échinacée, l’hydraste du Canada, l’astragale et l’extrait de pépins de pamplemousse peuvent également être utiles. Pour les infections topiques, vous pouvez utiliser du miel brut, de l’argile bentonite, de l’argile verte. Le sureau est utilisé comme remède populaire contre la grippe, le rhume et la toux depuis l’époque d’Hipocrate. Un scientifique israélien a récemment découvert pourquoi cela fonctionne si bien. Dans une étude contrôlée qui a permis aux personnes grippales de se rétablir en un temps record, le sureau désarme les virus. Les virus n’ont tout simplement pas pu pénétrer les parois des cellules du patient.
    15. Laissez une infection suivre son cours, même si cela prend une semaine ou deux ou plus. L’arrêter peut entraîner des infections répétées qui deviennent chaque fois plus graves. Élimine les toxines dans le corps à la place, et le besoin d’infection disparaîtra naturellement.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Mauvaise circulation, agrandissement du coeur et de la rate, varices, congestion lymphatique, déséquilibres hormonaux

Le flux limité de sang dans la veine porte hépatique cause une congestion, particulièrement dans la rate, l’estomac, la partie distale de l’oesophage, le pancréas, la vésicule biliaire et les intestins. Ceci peut mener à un agrandissement de ces organes, réduire leur capacité à éliminer les déchets cellulaires et obstruer leurs veines respectives.

Une varice est une veine dilatée, que les valvulves ne se ferment plus suffisamment pour empêcher le sang de recouler en arrière. La pression dans les veines à la jointure du rectum et de l’anus dans le gros intestin mène au développement d’hémorroïdes. La dilatation de veines et de veinules indique systématiquement une obstruction du flux sanguin.

Un mauvais flux sanguin dans le foie impacte le coeur. Lorsque les organes du système digestif sont affaiblis par une augmentation de la pression veineuse, ils deviennent congestionnés et des déchets nuisibles commencent à s’y accumuler, y compris des débris cellulaires. La rate s’agrandit car elle prend en charge la tâche supplémentaire d’éliminer les cellules endommagées ou usées. Ceci ralentit encore plus la circulation du sang dans les organes du système digestif, ce qui stresse le coeur, augmente la tension et blesse les vaisseaux sanguins. Presque tout les types de maladies cardiaques ont une chose commun : une obstruction du flux sanguin.

Le système lymphatique, étroitement lié au système immunitaire, aide à nettoyer le corps des déchets métaboliques nuisibles, des corps étrangers et des débris cellulaires. Toutes les cellules relâchent des déchets métaboliques dans le liquide interstitiel, appelé aussi le tissu conjonctif. Ces déchets, s’accumulant dans les tissus conjonctifs, s’éliminent et sont désintoxiqués dans le système lymphatique. Les substances potentiellement nuisibles sont filtrées et neutralisées par les ganglions lymphatiques, localisés de façon stratégique à travers le corps. Une des fonctions clés du système lymphatique est d’éliminer les substances toxiques du liquide interstitiel.

Une mauvaise circulation sanguine provoque une saturation de déchets nuisibles dans le tissu interstitiel, dans les vaisseaux et les ganglions lymphatiques. Quand le drainage lymphatique est ralenti, le thymus, les amygdales et la rate commencent à se détériorer rapidement. Ces organes forment une partie importante du système de purification et d’immunité du corps.

Lors d’un flux limité de bile dans le foie et dans la vésicule biliaire, l’intestin grêle ne peut plus digérer la nourriture convenablement. Ceci met des quantités substantielles de déchets et de substances toxiques (cadavérines, putrescines – produits de la putréfaction d’aliments), qui s’infiltrent, avec les graisses et les protéines, dans les conduits lymphatiques puis dans le plus grand vaisseau lymphatique du corps – la canal thoracique au niveau de la citerne de Péquet.

Les toxines, les antigènes et les protéines d’origine animale non digérées, telles que le poisson, la viande, les oeufs et les produits laitiers mènent ces sacs de lymphe à grossir et s’enflammer. Surchargée et bouchée, la citerne de Péquet (sacs de lymphe) ne permet pas au système lymphatique d’éliminer suffisamment les protéines dégénérées (cellules usées) – oedème lymphatique (noeuds durs). 80% du système lymphatique est associé avec les intestins. Un blocage de conduit lymphatique  enflamment les ganglions lymphatiques, qui ne neutralisent plus ou ne désintoxiquent plus  les phagocytes morts, vivants, les microbes, les cellules usées, endommagées, les produits de fermentation, les pesticides, les particules chimiques, les cellules de tumeurs malignes, les millions de cellules cancéreuses… Cette inflammation provoque le gonflement de l’abdomen, des mains, des bras, des pieds ou chevilles, de boursouflures dans le visage et sous les yeux – rétention d’eau (ou précurseur principal de maladies chroniques). Chaque maladie chronique résulte d’une congestion de la citerne de Péquet – dû à des blocages, surchargé par l’afflux constant de matériel toxique, et du canal thoracique, se transformant en véritable « canal d’égout ».

L’accumulation des déchets métaboliques, due à la congestion lymphatique chronique et localisée, conduit à : obésité, kystes (utérus, ovaires), hypertrophie de la prostate, rhumatisme des articulations, agrandissement de la moitié gauche du coeur, échec cardiaque congestif, congestion des bronches et poumons, épaississement du cou, raideur dans le cou et les épaules, maux de reins, migraines, vertige, acouphène, otites, surdité, pellicules, grippe, sinusite, rhume des foins, asthme, agrandissement de la thyroïde, maladies des yeux, mauvaise vision, gonflements dans les seins, problèmes de reins, maux de dos, gonflements dans les jambes et les chevilles, scoliose, troubles du cerveau, perte de mémoire, problèmes d’estomac, agrandissement de la rate, syndrome du côlon irritable, hernies, polypes dans le gros intestins…

Quand le canal thoracique vide son contenu de déchets désintoxiqués dans la veine sous-clavière gauche et amènent les déchets toxiques directement vers le coeur et dans les artères, la totalité du système sanguin et à tous les autres parties du corps. Un lymphome (cancer de la lymphe), dont la maladie de « Hodgkin » est le résultat d’obstruction lymphatique.

Le dysfonctionnement du système circulatoire, à cause des calculs biliaires dans le foie, impacte la production des glandes endocrines, qui influencent l’activité physique, la croissance et l’alimentation. La congestion des glandes endocrines (thyroïde, parathyroïde, cortex surrénal, ovaires, testicules) due au dysfonctionnement circulatoire, mène à une sécrétion d’hormones déséquilibrées dans les îlots de « Langerhans », dans les pancréas, dans les glandes pinéales et pituitaires.

L’épaississement du sang (congestion sanguine) empêche les hormones d’atteindre leurs cibles dans le corps en quantités suffisantes, ce qui provoque une hyper-sécrétion (surproduction) d’hormones dans les glandes endocrines. Quand le drainage lymphatique des glandes est inefficace, les glandes souffrent de congestion, ce qui mène une hypo-sécrétion (manque d’hormones). Le déséquilibre des glandes thyroïdiennes provoque le goître, la maladie de Basedow, le myxoedème, les tumeurs de la thyroïde, l’hypothyroïdie, réduit l’absorption de calcium, cause des cataractes, des troubles comportementaux… La mauvaise absorption de calcium est responsable de l’ostéoporose (perte de densité des os). Les problèmes circulatoires interrompent la sécrétion de quantités suffisantes d’insuline dans les îlots pancréatiques de « langer-hans », d’où le diabète.

La production réduite de protéines incite les glandes surrénales à une surproduction de cortisol dans le sang, stimulant la synthèse de protéine, qui mène à l’atrophie du tissu lymphoïde et à une réponse immunitaire réduite – cause principale du cancer et de maladies graves.

Le foie contrôle certaines hormones, telles que l’insuline, le glucagon, le cortisol, l’aldostérone, les hormones thyroïdiennes et sexuelles. Les calculs biliaires dans le foie altèrent cette fonction vitale, ce qui peut avoir comme résultat une augmentation de la concentration d’hormones dans le sang.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Troubles du système nerveux

Dans le monde rapide d’aujourd’hui, nous sommes exposés à toute une série d’impulsions qui déferlent sur nos sens. Les cellules de notre cerveau sont capables de fabriquer la quantité incroyable de substances chimiques dont elles ont besoin pour accomplir les tâches complexes qu’elles doivent exécuter chaque jour. Leur vie dépend de l’approvisionnement continu en éléments nutritifs dont elles ont besoin de produire ces substances chimiques.

Les déficits nutritionnels sont pour conséquence un mauvais fonctionnement du système digestif et, en particulier, du foie. Le manque de telles substances nutritives peut enfreindre la capacité de notre cerveau à fabriquer les substances chimiques, dont il a besoin pour fonctionner efficacement.

Le cerveau peut fonctionner pendant un certain temps avec des éléments nutritifs en quantités réduites et de qualité inférieure, mais le prix à payer inclut une mauvaise santé, la fatigue, le manque d’énergie, la dépression, la maladie, les douleurs, et le malaise généralisé. Certains déficits se manifestent dans des maladies mentales, telle que la schizophrénie et la maladie d’alzheimer.

La santé du système nerveux dépend principalement de la qualité du sang, composé de plasma (eau, protéines de plasma, sels minéraux, hormones, vitamines, substances nutritives, déchets organiques, anticorps, gaz) et de cellules sanguines (globules rouges (érythrocites), plaquettes (thrombocytes)). Des changements anormaux dans le sang se répercutent sur le système nerveux et sur le reste du corps.

Des calculs biliaires dans le foie interfèrent avec la digestion, l’assimilation de la nourriture, ce qui surcharge le plasma sanguin de déchets et réduit l’approvisionnement en substances nutritives de la moelle osseuse. Une modification de la composition des cellules sanguines empêche les hormones de circuler normalement, cause des réactions anormales dans le système nerveux, provoquant des maladies.

Le cerveau constitue 1/5 du poids du corps, contient 1/5 du volume sanguin total et consume de grandes quantités de glucose. Les calculs biliaires dans le foie réduisent radicalement l’approvisionnement en glucose du cerveau et du reste du système nerveux, ce qui peut entraver le fonctionnement des organes, des sens et de l’esprit.

Pendant les 1ères étapes d’un déséquilibre nerveux, une personne peut développer des envies de nourriture, particulièrement de sucreries ou de farineux, et avoir de fréquentes sautes d’humeur ou des tensions émotives.

La diminution des protéines du plasma ainsi que des facteurs de coagulation du sang à partir d’acides aminés, formés par le foie, peut causer des saignements capillaires spontanés, des hémorragie. Si une hémorragie a lieu dans le cerveau, elle peut causer la destruction de tissu du cerveau, la paralysie ou la mort. L’intensité des saignements est déterminée par des variables telles que l’hypertension et la consommation d’alcool.

Les calculs biliaires dans le foie et la vésicule biliaire réduisent les sels biliaires indispensables à la aux intestins, qui mal-absorbent les lipides et réduit la vitamine K, élément essentiel pour la synthèse des facteurs de coagulation, emmagasinée par le foie.

Des désordres vasculaires dus aux calculs biliaires dans le foie modifient l’épaisseur du sang, durcissent les vaisseaux sanguins et peuvent mener au détachement d’un caillot de sang (embole), causant une ischémie ou un infarctus ou une crise d’apoplexie (cerveau).

L’interruption des fonctions du foie a un effet particulièrement néfaste sur les atrocytes (cellule du tissu primaire du système nerveux central), menant à l’apathie, troubles de l’orientation, délire, rigidité musculaire, coma. Les déchets bactériens azotés absorbés par le côlon et non désintoxiqués par le foie, peuvent atteindre les cellules du cerveau via le sang. Les autres déchets métaboliques, tels que l’ammoniaque, peuvent atteindre des concentrations toxiques, modifier la perméabilité des vaisseaux sanguins dans le cerveau et réduire l’efficacité de la barrière hémato-encéphalique.

Des neurones insuffisamment nourris atrophient le tissu neuronal, ce qui mène à la démence ou la maladie d’alzheimer, tandis que la sous-alimentation des neurones, responsables de la production du neurotransmetteur dopamine, mène à la maladie de Parkinson. La sclérose en plaques (SEP) résulte d’une sous-alimentation des cellules qui produisent la myéline (gaine de graisse entourant les axones des cellules nerveuses), est le signe d’une congestion du gros intestin, empêchant une absorption correcte des substances nutritives.

La malabsorption des lipides par le foie, due aux calculs biliaires impacte le développement et le fonctionnement du cerveau, composé à plus de 10% de cholestérol (matière sèche), protégeant les nerfs contre les dommages ou les blessures.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Troubles du système urinaire

Le système urinaire est constitué 2 reins, qui forment et excrètent l’urine. Un bon fonctionnement du système urinaire est essentiel afin de maintenir l’équilibre entre l’eau et les substances qui y sont dissoutes, ainsi que l’équilibre acidobasique. Ce système est actif dans l’élimination des déchets résultant de la dégradation (le catabolisme) des protéines cellulaires dans le foie.

100 à 150 litres de filtrat sont formés chaque jour par les deux reins et 1 à 1,5 litres sont excrétés sous forme d’urine. A l’exception des globules, les protéines des plaquettes de sang et toutes les autres composantes sanguines doivent passer par les reins.

Les calculs biliaires dans le foie et dans la vésicule biliaire réduisent la quantité de bile nécessaire pour digérer convenablement la nourriture. Une bonne partie de la nourriture non digérée commence à fermenter et putréfier, faisant ainsi passer des déchets toxiques dans le sang et dans la lymphe.

Quand les toxines acides sont déchargées dans le tissu conjonctif plus rapidement qu’elles ne sont neutralisées par le bicarbonate de soude secrété par le corps dans le sang et éliminées par les organes excréteurs. L’épaississement du tissu conjonctif par les déchets empêche l’absorption des éléments nutritifs, l’eau et l’oxygène par les cellules des organes, souffrant de sous-alimentation, de déshydratation et du manque d’oxygène.

Les protéines d’origine animale, en tant que substances des plus acides, sont mal traitées par le foie, quand il est obstrué par les calculs biliaires. Les protéines excessives sont « temporairement » emmagasinées dans le tissu conjonctif, puis sont transformées en fibre de collagène. Les fibres de collagène sont stockées dans les membranes basales peuvent devenir jusqu’à 10 fois plus épaisses que normales. Une situation similaire se passe dans les artères. Vu que les parois des vaisseaux sanguins deviennent de plus en plus encombrées, moins de protéines peuvent quitter le sang. Vu que les parois des vaisseaux sanguins deviennent de plus en plus encombrées, moins de protéines peuvent quitter le sang. Ceci mène à un épaississement du sang, ce qui le rend de plus en plus difficile à filtrer par les reins. En même temps, les membranes basales des vaisseaux sanguins qui nourrissent les reins, deviennent aussi encombrées, ce qui les rend dures et rigides. Au plus, la tension à l’intérieur augmente, au plus les reins souffrent et commencent à dégénérer. De plus en plus de déchets métaboliques, excrétés par les cellules rénales, et qui sont normalement éliminés via les vaisseaux sanguins veineux et les conduits lymphatiques, s’accumulent dans les reins et affaiblissent d’autant plus leur fonctionnement.

Les reins ne peuvent plus maintenir l’équilibre de liquides et d’électrolytes dans le corps. Les composantes urinaires peuvent précipiter, former des cristaux et des calculs de types, de tailles diverses. Des calculs urinaires acides dans l’urine dépasse 2-4 mg %. L’acide urique est un dérivé de la transformation des protéines dans le foie. Les calculs formés suite à des concentrations d’acide urique supérieures à 4 mg % peuvent mener à une obstruction urinaire, à une infection des reins et, finalement, à l’échec rénal.

Comme les cellules des reins sont de plus en plus privées d’éléments nutritifs vitaux, y compris d’oxygène, des tumeurs malignes peuvent s’y développer. Les cristaux d’acide urique qui ne sont pas éliminés par les reins peuvent se loger dans les articulations et causer du rhumatisme, la goutte et de la rétention d’eau.

Un sang toxique, rempli de petites molécules, de déchets et d’un excès de protéines provoque un mauvais fonctionnement des reins jusqu’aux maladies : l’hypertension, l’hypotension, une urine brun sombre, une soif excessive, une augmentation de la miction, une faible quantité d’urine par jour (500 ml), la pression dans la vessie, pigmentation de la peau et plus brune, chevilles gonflées…

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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